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© AFP/Alberto Pizzoli
Assaut entre le Japonais Chida Kenta (à gauche) et Victor Sintès, éliminé dès les huitièmes de finale du fleuret, le 31 juillet 2012 à Londres.
Les escrimeurs français ont continué à traverser les JO dans la douleur, mardi, avec les fleurettistes Erwann Le Péchoux et Victor Sintès éliminés dès les 8e de finale, alors que l'Egyptien Abouelkassem a offert à l'Afrique la première médaille de son histoire en escrime.
C'est le Chinois Sheng Lei -017638.html' >Lei Sheng qui a décroché le titre suprême en battant en finale Alaaeldin Abouelkassem, nouvel héros continental alors qu'il ne fêtera ses 22 ans qu'en novembre.
Ce n'est pas la même joie dans le camp français: il ne reste désormais plus que trois possibilités aux Français pour accrocher des médailles en individuel. Les épéistes Gauthier Grumier et Yannick Borel ainsi que la sabreuse Léonore Perrus vont devoir jouer serré mercredi afin d'éviter à la France de connaître ses premiers Jeux sans médaille individuelle depuis Rome en 1960.
Cette année-là, l'équipe de France d'escrime n'avait d'ailleurs pas rapporté la moindre médaille pour la seule fois de son histoire olympique...
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L'Egyptien Abouelkassem a offert à l'Afrique la première médaille olympique de son histoire en escrime (fleuret), le 31 juillet 2012 à Londres.
Mercredi, les fleurettistes français n'ont pas démérité, mais sont simplement tombés contre "des bons escrimeurs", selon Le Péchoux.
Comme un symbole de la malchance qui semble toucher le camp français à Londres, Le Péchoux a dû éliminer le 3e représentant tricolore Enzo Lefort pour son entrée en matière (15-9).
C'est sans doute Le Péchoux qui peut nourrir le plus de regrets, car en 8e de finale, il s'est incliné après avoir mené 4 touches à 0 puis 7-2 face au N.6 mondial le Sud-Coréen Choi Byung-chul.
Mais la rencontre a changé du tout au tout après une interruption pour blessure demandée par le Sud-Coréen, durant laquelle le Français en a également profité pour se faire soigner le poignet gauche.
"Il n'avait pas de solution au début du match. Après la pause, il a tout changé et je ne me suis pas adapté", pestait Le Péchoux. "Je savais ce qu'il fallait faire, mais je n'y arrivais pas. Après avoir mené 7-2, je me suis peut-être relâché inconsciemment".
Le Français s'inclinera finalement 15-13.
Un peu avant, Victor Sintès avait dû lui aussi s'avouer vaincu devant un fleurettiste asiatique, le Chinois Sheng Lei -017638.html' >Lei Sheng .
Sintès a tenu jusqu'à 4-3 en faveur de Lei, membre de l'équipe de Chine, championne du monde par équipes en 2010 et 2011, mais s'est ensuite fait déborder pour s'incliner 15 à 6.
"Je n'ai pas trouvé de solution. Il était toujours très loin de moi en attaque. J'ai essayé de faire des feintes, de changer de rythme mais ça n'a pas marché", a-t-il reconnu.
Les deux hommes, ainsi qu'Enzo Lefort, vont désormais devoir se remobiliser pour l'épreuve par équipes dimanche.