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© AFP/Fabrizio Bensch
La fleuretiste italienne Valentina Vezzali
le 27 juin 2012 lors de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Londres
L'escrime débute samedi aux jeux Olympiques avec l'Italienne Valentina Vezzali en quête d'un historique 4e titre consécutif au fleuret, comme un symbole d'une discipline où l'Italie entend rester dominatrice face aux assauts de la Chine, des Etats-Unis ou encore de la Russie.
A Londres, la fleurettiste de 38 ans, star de la discipline avec ses 13 breloques mondiales en or, sera la porte-drapeau de la délégation italienne, tout comme l'épéiste Laura Flessel -Colovic pour la France.
© AFP/
Bio-portrait de l'escrimeuse italienne Valentina Vezzali
Après ses victoires à Sydney (2000), Athènes (2004) et Pékin (2008) dans l'épreuve individuelle, Vezzali entend bien faire la passe de quatre à Londres, un exploit unique dans l'histoire de l'escrime.
L'Italie a confirmé sa mainmise sur la discipline lors des derniers Mondiaux de Catane en Sicile, avec onze médailles dont quatre d'or, soit la totalité des armes individuelles chez les hommes, en plus du succès de Vezzali chez les dames.
Mais attention, le monde bouge! La Chine s'est offerte le dernier titre mondial au fleuret masculin par équipes, sans oublier la finale 100% chinoise à l'épée dames entre Li Na, vainqueur, et Sun Yujie. La Corée du Sud est aussi une place forte de l'escrime.
Les Etats-Unis auront la jeunesse avec eux, symbolisée par les deux fleurettistes Race Imboden (19 ans) et Alexander Massialas (18 ans).
La vieille Europe n'entend pas se laisser faire, à l'image de la France qui tallonne l'Italie au nombre de titres dans l'histoire des Jeux (41 contre 45).
Lors des récents championnats d'Europe de Legnano (Italie), la Russie a crevé l'écran avec 7 des 11 titres mis en jeu, toutes armes et sexes confondus !
L'Allemagne est également une valeur sûre de la discipline.