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© AFP/Pascal Pavani
Le Britannique Mark Cavendish (c) sprinte et remporte la 18e étape du Tour de France, entre Blagnac et Brive-la-Gaillarde (sud-ouest), le 20 juillet 2012.
Un peloton entier a pour cible Mark Cavendish, le champion du monde que la sélection britannique, qualifiée de "Dream Team", a promis d'emmener au titre olympique, samedi, sur le prestigieux "Mall" de Londres.
"Il a été là pour moi en juillet, c'est son tour maintenant et nous sommes tous là pour lui", annonce le Londonien Bradley Wiggins , vainqueur dimanche dernier du Tour de France et décidé à renvoyer l'ascenseur au plus grand sprinteur de son époque.
S'il veut lever les bras dans la ligne droite du "Mall" avec Buckingham en arrière-plan, Cavendish sait qu'il a besoin des autres. "Je ne suis que le dernier maillon", insiste-t-il humblement. Mais un maillon qui pourrait (qui devrait ?) se transmuter en or.
"Mark est le plan A et le reste de l'alphabet", confirme Dave Brailsford, le manager de la sélection britannique tant "Cav", réduit à une portion congrue (trois étapes tout de même !) lors du Tour, bénéficie du soutien complet de ses coéquipiers. A eux seuls, les coureurs retenus (Cavendish, Wiggins, Froome, Millar), auxquels s'ajoute le champion national Ian Stannard, ont gagné sept étapes du Tour et pris les deux premières places du classement final.
© AFP/Graham Watson
Les Britanniques de l'équipe Sky Mark Cavendish (g), Chris Froome (c) et Bradley Wiggins
(d) sur la route de la dernière étape du Tour de France, entre Rambouillet et les Champs-Elysées, le 22 juillet 2012.
Dans le grand bain olympique
Leurs concurrents savent que l'offensive est nécessaire samedi (à partir de 11h00, heures françaises) dans une course de 249 kilomètres qui va chercher le circuit tracé dans les collines de Box Hill, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Londres, pour neuf tours avant de revenir dans la capitale.
"Sur un parcours comme ça, tout est vraiment possible", estime Tom Boonen, le Belge triomphateur des classiques d'avril d'autant que les équipes nationales sont limitées à un maximum de cinq coureurs par pays.
L'Australie (Goss, Gerrans), l'Allemagne (Greipel, Degenkolb), la Belgique (Boonen, Gilbert, Van Avermaet), l'Italie (Modolo, Nibali, Paolini), l'Espagne (Ventoso, L. L. Sanchez, Valverde) ont bâti des sélections mêlant sprinteurs et attaquants. Pour faire face à toutes les options d'une course qui peut très bien sourire à des invididualités telles que Peter Sagan, le seul représentant slovaque, maillot vert du Tour de France, ou le Norvégien Edvald Boasson Hagen, coéquipier habituel de Cavendish chez Sky.
Laurent Jalabert, le sélectionneur français, a fait le même choix. Avec Sylvain Chavanel, pour une échappée, Tony Gallopin, un puncheur-type pour ce parcours dans le cas d'une arrivée en petit groupe. "Et si Arnaud (Démare) est là dans le final, il sera évidemment la priorité", ajoute Gallopin à propos du champion du monde espoirs, lancé dans le grand bain olympique à 20 ans.