Happy Birthday : |
© AFP/Francisco Leong
Le Français Mathieu Goubel
en course lors des demi-finales du canoë monoplace1000 m en ligne, aux JO de Londres, le 6 août 2012, sur le bassin d'Eton.
Sur la lancée de sa brillante qualification, Mathieu Goubel se présente en sérieux prétendant au podium du C1 1000 m des JO de Londres, voire d'un titre olympique qui échappe à la course en ligne tricolore depuis 1952, sur le bassin d'Eton (10h48 françaises).
"Je ne l'ai jamais vu aussi fort qu'en ce moment. Aussi fort physiquement et mentalement, avec l'envie de ne rien lâcher", a affirmé à l'AFP Philippe Graille, le directeur technique national, qui sent le Boulonnais de 32 ans "plus déterminé que jamais".
"S'il arrive à exprimer au mieux ses qualités techniques et tout le travail fait à l'entrainement, il peut aller jusqu'au bout", estime même le DTN. Le problème, c'est d'y parvenir le jour-J, de ne pas céder à la pression. Car "ce n'est pas le plus solide de ce point de vue là", concède-t-il.
Graille rappelle ainsi certains rendez-vous manqués par le passé. Comme aux JO de Pékin, où Goubel était arrivé avec le titre européen, mais "avait commis quelques erreurs" qui l'avait relégué au 7e rang sur 1000 m et au pied du podium sur 500 m.
Le gaillard (1,91 m pour 97 kg) avait réalisé l'année suivante des Championnats du monde de qualité en décrochant deux médailles: l'argent sur 1000 m et le bronze sur 500 m, une distance remplacée au programme olympique par le 200 m qu'il disputera avec moins d'ambitions.
Goubel devra particulièrement se méfier de l'Allemand Sebastian Brendel , double champion d'Europe en titre de la spécialité.
Le dernier titre français en ligne remonte aux JO de Stockholm en 1952 et la victoire du C2 Laudet-Turlier sur 10.000 m, une distance désormais abandonnée.
La dernière médaille est le bronze conquis à Pékin par le K2 500 m dames d'Anne-Laure Viaud et Marie Delattre . Cette dernière est présente cette fois en finale du K4 avec Joanne Mayer, Sarah Guyot et Gabrielle Tuleu.