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© AFP/Mark Ralston
L'intérieure française Sandrine Gruda
(d) le 1er août 2012 aux JO de Londres contre le Canada
Les basketteuses françaises ont remporté, mercredi face au Canada (64-60), leur troisième victoire en trois matches pour atteindre les quarts de finale aux JO de Londres à deux journées de la fin du premier tour: "on est très bien", souligne le sélectionneur Pierre Vincent .
Sorties sous la haie d'honneur de Tony Parker et de sa bande, en repérage avant de jouer aussi à 09h00 jeudi (10h00 française), les Bleues sont toujours aussi séduisantes, malgré l'horaire matinal et le stress d'un match crispant.
"On a fait une perf' contre l'Australie et notre job contre le Brésil et le Canada. Qu'on nous regarde d'un autre oeil maintenant, ça ne m'arrange pas, mais on est très bien", a confirmé Vincent avant que les résultats suivants ne lui offrent la qualification définitive pour les quarts, la deuxième en deux participations aux JO après Sydney en 2000.
Les Bleues disputeront les deux derniers matches de leur groupe, vendredi face à la Grande-Bretagne et dimanche contre la Russie, avec l'objectif prioritaire d'éviter la quatrième et dernière place qualificative qui jette probablement dans les griffes de l'ogre américain.
Vu ce qu'elles montrent, elles peuvent même viser la tête de leur poule, sachant que le sélectionneur n'est "pas sûr que ce soit une bonne idée", lui qui "préfère qu'on reste outsiders". "Etre premier nous positionnerait comme favori potentiel et ça pourrait gratter un peu certaines", estime Vincent.
Reste que pour l'instant ses joueuses ne savent plus perdre, malgré "deux boulettes", selon l'expression de la capitaine Céline Dumerc, dans les dix dernières secondes qu'elles ont rattrapées grâce à une maîtrise parfaite et pas si habituelle aux lancers francs (12 sur 12 dans les 90 dernières secondes!).
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La meneuse de jeu de l'équipe de France de basket Celine Dumerc le 30 juillet 2012 aux JO de Londres
"Ouais, c'est rare pour nous", s'est esclaffée Emilie Gomis , pour la deuxième fois de suite meilleure marqueuse (16 points) des Bleues qui possèdent encore une vraie marge de progression en attaque où elles attendent le réveil de Sandrine Gruda , freinée par un mollet douloureux.
En parlant de réveil, celui des Bleus a sonné dès six heures du matin -"ça pique!", soufflait Dumerc- mais il n'a pas altéré leur joie de vivre et de jouer qui a beaucoup plu aussi à Tony Parker et ses copains.
"Ils jouent demain à la même heure sinon ils ne seraient pas venus, a plaisanté Dumerc. Non plus sérieusement, c'est vraiment sympa. Nous on est leurs fans N.1. J'espère que c'est pareil pour eux".