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© AFP/Timothy A. Clary
Isabelle Yacoubou
(en blanc), lors de la victoire des Françaises contre la Russie (65-54) dans le tournoi olympique, le 5 août 2012 à Londres.
Invaincues après le premier tour, les basketteuses françaises vont retrouver la République tchèque en quarts de finale du tournoi olympique mardi avec des ambitions de plus en plus affirmées.
"Il faut arrêter de ce cacher", a souligné l'intérieure Isabelle Yacoubou après une nouvelle victoire convaincante dimanche matin, la cinquième en cinq matches (65-54) sur la Russie, championne d'Europe en titre.
Les Russes, désireuses de ne pas croiser les Tchèques, n'ont peut-être pas joué le coup à fond, comme l'a avoué à demi-mot l'ancienne joueuse de Bourges Ilona Korstin. Il n'empêche que les Bleues ont une nouvelle séduit, beaucoup.
"Cette équipe a du potentiel. A nous d'y croire vraiment et d'assumer surtout. C'est bien beau de vouloir jouer au petit poucet, mais à un moment, on est là parce qu'on a des qualités", a martelé Yacoubou en se retournant sur ce parcours parfait au premier tour, marqué par deux coups d'éclat face à la Russie, N.3 mondiale, et l'Australie, dauphine des Américaines.
"Oui, mais tout ça ne servira à rien si on perd dans deux jours. Je n'ai pas envie de faire du 5 sur 5, mais du 6 sur 6", prévient la capitaine Céline Dumerc, encore irréprochable dimanche (12 points, 3 passes en 22 minutes).
Vice-championne du monde en 2010, la République tchèque est un adversaire prestigieux mais contre lequel les Bleues restent sur cinq victoires et qui n'a pas brillé lors du premier tour à Londres.
"Je m'en méfie, a dit Dumerc, car c'est une équipe qui est capable de prendre feu facilement. On les a souvent battues, mais là, elles sont au complet. En même temps j'ai confiance. Ce qui est bien c'est qu'on a encore une belle marge de progression, ça donne de belles perspectives."
"Cette première place ne nous garantit rien. Lors des quarts de finale, tous les compteurs sont remis à zéro", a ajouté le sélectionneur Pierre Vincent qui refuse de se projeter plus loin que ce quart et donc de commenter le fait que son équipe est en position d'éviter les Américaines jusqu'en finale.
"Finir premières et sortir en quarts, pardonnez moi l'expression, mais on serait vraiment les reines des connes", a conclu Florence Lepron .