Happy Birthday : |
© AFP/Timothy A. Clary
Les basketteurs français Ronny Turiaf (D) and Yakouba Diawara (G) manifestent leur joie après leur victoire conbtre le Nigeria, lors des Jeux de Londres, le 6 août 2012
Vainqueurs d'un match sans enjeu ni saveur face au Nigeria (79-73) lundi soir, les basketteurs français devaient attendre pour savoir qui de l'Espagne, option la plus probable, ou du Brésil, ils allaient rencontrer en quarts de finale des jeux Olympiques mercredi à Londres.
Pour connaître leur sort, les Bleus étaient obligés de patienter jusqu'au dernier match du premier tour entre l'Argentine et les Etats-Unis, où une victoire argentine les ferait rétrograder à la troisième place du groupe.
En cas de succès américain, scénario le plus probable, ils termineront leur premier tour à la deuxième place, "une vraie satisfaction", selon l'entraîneur Vincent Collet, au vu de la préparation calamiteuse du tournoi.
Cela leur ferait rencontrer en quarts de finale le troisième de l'autre poule qui n'est autre que l'Espagne, battu par le Brésil dans un match où existait la tentation de perdre pour éviter les USA jusqu'en finale.
"Attendons de voir, ne faisons pas de procès avant l'heure", a souligné Collet après le match face au Nigeria.
Reste que l'Espagne a dominé les 35 premières minutes avant de s'effrondrer totalement à la fin, sans forcément donner l'impression de tout donner.
Côté français, Tony Parker a joué lundi 22 minutes pour 7 passes mais seulement 3 points, son plus petit total en compétition officielle depuis 2005, à égalité avec un France-Finlande en 2009 où il n'avait joué que cinq minutes.
Nicolas Batum a eu droit à 25 minutes qui lui ont suffi pour terminer meilleur marqueur français avec 23 points.
Les deux défenseurs en chef des Bleus, Florent Pietrus, de retour sur le banc avec un masque pour protéger son nez cassé, et Ronny Turiaf, qui a mal au pied depuis que Batum lui est tombé dessus à l'entraînement, n'ont pas joué du tout mais seront "pleinement opérationnels" mercredi, a assuré Collet.
Quel que soit leur adversaire, les Bleus partiront avec un déficit de taille et de poids à l'intérieur. "Ce sont peut-être les deux plus belles raquettes du tournoi avec aussi des électrons libres à l'extérieur et un meneur qui tient la baraque, a dit Collet. Il va falloir être à notre meilleur niveau."
"Ca va être dur, a ajouté Tony Parker. L'Espagne, c'est l'Espagne et le Brésil joue super bien. Il va falloir que nos intérieurs sortent le match de leur vie. On n'aura pas le choix."