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Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach , a rappelé jeudi qu'il n'existait "pas de preuve pour le moment" sur des soupçons de corruption dans l'attribution des JO de Rio l'été prochain et Tokyo en 2020, sur lesquels la justice française enquête depuis décembre.
"Nous savons qu'aucune organisation, aucun gouvernement, aucune institution n'est à l'abri de cette corruption", a déclaré M. Bach en conférence de presse, à l'issue d'une réunion de la commission exécutive du CIO à Lausanne.
"Dans cette affaire, dès que les premières rumeurs sont apparues, nous avons contacté l'Agence mondiale antidopage (AMA) et les autorités françaises pour leur demander de nous fournir les informations nécessaires et pour le moment nous n'avons aucune preuve", a ajouté M. Bach.
La justice française a confirmé mercredi qu'elle enquêtait depuis décembre sur des soupçons de corruption dans l'attribution des JO de Rio et Tokyo en 2020.
Cette enquête du parquet national financier (PNF) est consécutive à celle qui a conduit à la mise en examen début novembre, notamment pour corruption, de l'ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) Lamine Diack.
Le CIO "fait tout ce qu'une organisation peut faire pour traiter cette question de la corruption avec une politique de tolérance zéro", a encore souligné M. Bach.
Dans l'affaire Lamine Diack et de la famille Diack, "un jour après avoir reçu le épreuves le concernant, nous l'avons suspendu de ses fonctions de membre honoraire du CIO", a-t-il ajouté. M. Diack a ensuite démissionné du CIO.
Âgé de 82 ans, dont 15 passés à la tête de l'IAAF, M. Diack est soupçonné d'avoir couvert contre rémunération des contrôles antidopage positifs d'athlètes russes. Diack, qui a quitté la présidence de l'IAAF en août, est poursuivi pour corruption passive et blanchiment aggravé.