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© AFP/Thierry Zoccolan
Le nageur américain Micheal Phelps à l'entraînement à Bellerive-sur-Allier (France, centre), en vue des JO de Londres, le 21 juillet 2012.
Quatre ans plus tard, les jeux Olympiques de Londres (27 juillet au 12 août) seront le théâtre d'une revanche attendue entre Etats-Unis et Chine après la claque reçue à Pékin par l'équipe US, avec des Britanniques attendus en arbitres sur leurs terres et devant leur reine.
Après la disparition de l'Union soviétique, les Etats-Unis croyaient être la seule super-puissance sportive. Depuis les Jeux de Barcelone de 1992, jamais l'équipe américaine n'avait été devancée au tableau des médailles.
Alors certes, elle a bien glané 110 médailles en 2008, contre seulement 100 pour la Chine. Mais ce sont les médailles d'or qui comptent, et avec 51 titres olympiques contre 36 aux Américains, les Chinois avaient écrasé leurs Jeux.
Loin du "Nid d'oiseaux" ou du "Cube d'eau" de Pékin, ces délires architecturaux bâtis pour accueillir l'athlétisme ou la natation en 2008, les sportifs américains vont vouloir rendre la monnaie de leurs yuans aux Chinois.
Comme en 2008, déjà, la grande star de ces JO pourrait d'ailleurs être un des représentants de l'Oncle Sam, le nageur Michael Phelps . Déjà détenteur de 16 médailles olympiques, dont 14 en or, il suffit de trois nouveaux podiums à "la balle de Baltimore" pour entrer dans l'histoire et dépasser la gymnaste russe Larissa Latynina , dix-huit fois médaillée entre 1956 et 1964.
Bolt vacillant sur son piédestal
© AFP/Ben Stansall
L'athlète Sud-Africain Oscar Pistorius
, spécialiste du 400 m, pose devant la Tour de Londres, le 7 septembre 2011.
Mais Américains et Chinois ne seront pas seuls à Londres. Au total, quelque 10.500 athlètes s'ébattront sur 9 sites majeurs, de Buckingham Palace pour l'arrivée du marathon à Hyde Park pour le triathlon ou les épreuves de natation en eau vive, en passant par le stade olympique de Stratford et ses 80.000 places, qui accueillera notamment la finale du 100 m le 5 août.
Avec une question: Usain Bolt , le "surhomme" de Pékin (3 médailles d'or sur 100, 200 et 4x100 m, avec 3 records du monde à la clé), va-t-il tomber de son piédestal, comme il vient de le faire ce week-end à Kingston, sur 100 puis 200 m, face à son compatriote Yohan Blake pour les sélections jamaïcaines ?
Si les perturbations sont à craindre dans les transports londoniens durant les Jeux, avec un système de transports public dont la qualité est mise en doute par beaucoup, certains devraient éviter les embouteillages sur la piste olympique, comme le Kényan David Rudisha sur 800 m.
Autres personnalités attendues : la "tsarine" Yelena Isinbayeva à la perche, l'Ethiopien Kenenisa Bekele , qui a renoncé au 5.000 m pour mieux tenter le triplé sur 10.000 m, ou la Sud-Africaine Caster Semenya , au centre d'une controverse sur son genre sexuel mis en doute après son titre mondial sur 800 m en 2009 à Berlin.
© AFP/
Classement des athlètes détenant le plus grand nombre de médailles d'or olympiques avant les JO de Londres.
Un autre Sud-Africain sera au centre des attentions du public et des quelque 25.000 journalistes attendus: Oscar Pistorius , sélectionné sur 400 m et 4x400 m, sera le premier athlète handicapé à participer à des JO "normaux" avec ses prothèses de jambes.
Vezzali à la poursuite de Carl Lewis
La "Dream Team" américaine de basket-ball, malgré les forfaits de Dwyane Wade ou Derrick Rose, sera elle aussi une vedette incontournable. Tout comme la princesse Zara Phillips , la petite-fille de la Reine Elizabeth II, en concours complet, ou encore l'Italienne Valentina Vezzali , qui visera un 4e titre en fleuret.
© AFP/Lionel Bonaventure
Le cycliste britannique Mark Cavendish, vainqueur de la 18e étape du Tour de France entre Blagnac et Brive-la-Gaillarde (sud-ouest), le 20 juillet 2012.
Jusqu'à ce jour, seuls deux athlètes ont décroché quatre titres olympiques dans la même épreuve, dont Carl Lewis au saut en longueur.
A l'époque des Jeux +raisonnables+ que Londres entend réincarner, après l'opulence des Jeux de Pékin, l'équipe olympique britannique entend pourtant faire dans le "bling bling" avec une razzia de médailles d'or dans ses disciplines de prédilection du cyclisme de piste, de la voile et de l'aviron notamment.
4e à Pékin derrière les trois intouchables -Chine, Etats-Unis et Russie- avec 47 médailles dont 19 en or, la Grande-Bretagne voudra terminer sur le podium cette année. Et la moisson britannique pourrait commencer dès le 28 juillet, le lendemain de la cérémonie d'ouverture des Jeux, avec le cyclisme sur route et le sprinteur Mark Cavendish, l'homme de l'Ile de Man, grand favori pour débouler en tête sur le Mall, face à Buckingham Palace.