Happy Birthday : |
© AFP/Alberto Pizzoli
L'Espagnol Joel Gonzalez
Bonilla (G) opposé aux Suédois Uno Sanli dans la catégorie des - 58 kg, le 8 août 2012 aux JO de Londres.
Quatre ans après les violentes polémiques de Pékin sur l'arbitrage et l'agression d'un juge par un combattant cubain, le taekwondo joue rien moins que sa survie aux jeux Olympiques, à partir de mercredi, aux Jeux de Londres.
Cet art martial sud-coréen à base de coups de pied, entré au programme olympique en 2000, est en effet menacé, et le CIO doit se prononcer en 2013 sur l'apparition du karaté qui pourrait se faire à son détriment.
L'avenir olympique du taekwondo dépendra en fait grandement de l'efficacité du plastron électronique qui fait ses débuts à Londres et doit donner une meilleure lisibilité à cet art martial.
Présent depuis deux ans en compétition internationale, le plastron électronique "répond à la volonté de donner plus de transparence à la discipline, avec un système d'évaluation identique pour tous. Il répond à une demande du CIO qui aspire à plus d'équité", a ainsi résumé le directeur sportif de la Fédération française de taekwondo.
Les deux plastrons, rouge et bleu, en référence aux couleurs de la Corée du sud, sont désormais reliés par des transmetteurs sans fil à un ordinateur installé près de l'aire de combat. Et pour qu'un coup soit validé, il doit désormais atteindre une certaine intensité. Une évolution technologique qui pourrait favoriser les techniciens les plus +propres+.
Si la Corée du Sud reste la nation de référence avec pas moins de 152 médailles d'or mondiales, le taekwondo a cependant un atout de poids pour garantir sa survie olympique, son universalisme.
En 2008, des "petits" pays sans grande tradition sportive avait décroché des médailles grâce à ce sport, comme l'Afghanistan --une première historique--, la République dominicaine ou l'Iran. A Londres, ils attendront encore beaucoup du taekwondo.