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© AFP/Leon NEAL
La délégation kényane aux Jeux Olympiques de Rio, le 5 août 2016 à Maracana
Le Kenya pourrait faire l'objet d'une suspension par le CIO (Comité International Olympique) après l'échec de son comité olympique national dans sa tentative de mise en oeuvre des réformes demandées après les scandales qui ont touché sa délégation lors des JO de Rio en 2016.
En septembre dernier, le chef de mission de la délégation olympique kényane, Stephen Arap Soi, a été accusé d'avoir volé 250.000 dollars aux autorités. Le numéro 2 de l'ex-comité olympique a, quant à lui, été inculpé en novembre de vol d'espèces et de tenues sportives officielles initialement destinées aux athlètes.
Des cafouillages administratifs, comme l'oubli de réservations de billets pour certains athlètes, ont également été relevés pendant les Jeux de Rio.
Par ailleurs, le manager de l'équipe olympique d'athlétisme ainsi qu'un entraîneur ont été renvoyés en pleins JO, en raison d'accusations liées au dopage.
Le CIO avait averti qu'il prendrait "des mesures appropriées" contre le Kenya si le NOCK n'adoptait pas de nouveaux statuts ouvrant la voie à de nouvelles élections.
Plus tôt ce mois-ci, le vice directeur général du CIO, Pere Miro, a déclaré que tout retard supplémentaire dans l'approbation de ces nouveaux statuts pourrait entraîner la suspension du Kenya lors de la prochaine réunion de la commission exécutive du CIO à Pyeongchang, en Corée du Sud, les 16 et 17 mars.