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Marie Marchand-Arvier, victime d'une sévère chute lors de la descente mercredi, revient en piste samedi pour le super-G, avec pour objectif d'effacer la malédiction et placer enfin l'équipe de France de ski alpin sur de bons rails.
Seule Française engagée, en l'absence notamment de Marion Rolland, blessée, Marie Marchand-Arvier, vice-championne du monde de la spécialité en 2009, essayera au passage de se défaire du costume de spectateurs des skieurs français, rentrés bredouilles de Vancouver en 2010 et pointés absents des quatre premières courses de l'édition 2014.
Elle tentera notamment de se mêler au duel entre la Slovène Tina Maze et la Suissesse Dominique Gisin, qui se retrouvent trois jours après leur doublé inédit aux JO pour la médaille d'or en descente.
Elles se sont étreintes. Elles ont gravi main dans la main le podium de remise protocolaire des fleurs, au pied de la piste. Mais Tina Maze, 30 ans, et Dominique Gisin, 28 ans, vont devoir rentrer les sourires dans le portillon de départ, à partir de 11h00 locales (08h00 françaises).
Ce "pas de deux" sera surveillé par une autre Suissesse, Lara Gut, qui a laissé transparaître sa déception mercredi. Victorieuse du dernier super-G sur le circuit de la Coupe du monde, le 26 janvier à Cortina d'Ampezzo, Gut, 22 ans, rêve de couronner son (déjà) très beau palmarès (3 médailles d'argent aux mondiaux) d'un titre olympique.
Championne olympique de super-combiné lundi, mais décevante (13e) deux jours plus tard en descente, l'Allemande Maria Höfl-Riesch constitue le gros point d'interrogation de cette épreuve particulière, à mi-chemin entre la descente et le géant. La grande Maria n'a pas encore trouvé la clé d'une pente sur laquelle elle avait pourtant remporté la descente pré-olympique, en février 2012.
Les Autrichiennes, en particulier la jeune Anna Fenninger et l'expérimentée Elisabeth Görgl, font également figure de candidates sérieuses au podium, comme l'Italienne Daniela Merighetti.
- Un certain match Russie - Etats-Unis -
Le match de hockey Russie - Etats-Unis (16h30 locales, 13h30 françaises) constituera l'autre temps fort de la journée.
Les Russes, sous la pression de leur public, visent le titre. Et rien d'autre, quatre ans après l'humiliation vécue à Vancouver (élimination en quart de finale). Depuis les Jeux d'Albertville en 1992, alors qu'elle participait sous la bannière de l'Equipe unifiée suite à la chute de l'URSS l'année précédente, la Russie n'a pas réussi à décrocher l'or. Elle s'est contentée de l'argent en 1998 et du bronze en 2002.
Face aux Etats-Unis, battus en finale par le Canada en 2010, les Russes disposent d'une belle opportunité de "marquer" leur territoire.
Au total, sept titres olympiques seront décernés samedi. Outre le super-G dames en ski alpin, deux podiums seront dressés pour le short track (patinage sur piste courte, sur 1500 m dames et 1000 m messieurs), un pour le ski de fond (relais 4x5 km dames), le patinage de vitesse (1500 m), le skeleton messieurs et le saut à skis (grand tremplin).