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© AFP/Eric Feferberg
Christophe Lemaitre
, après sa 6e place en finale des JO de Londres, le 9 août 2012.
Christophe Lemaitre espérait signer le casse du siècle jeudi soir sur le 200 m des JO de Londres, mais il a été arrêté par un trio de Jamaïcains volants et c'est une Québécoise de 25 ans, Marlène Harnois, qui a décroché la seule médaille bleue du jour, en taekwondo.
Sur le demi tour de piste la dernière médaille française ne remonte certes pas à un siècle, mais à 1960, aux Jeux de Rome. Et Christophe Lemaitre devra encore attendre au moins quatre ans et Rio pour espérer ajouter son nom à celui de Abdoulaye Seye.
Mais Usain Bolt , Yohan Blake et Warren Weir étaient trop rapides, et le "TGV de Culoz" est arrivé très en retard, loin derrière, à la 6e place. Très loin surtout de Bolt, quintuple champion olympique et seul homme à avoir signé deux fois de suite le doublé 100-200 m aux JO.
Déception donc pour le sprinteur savoyard, et pour tout l'athlétisme bleu, encore bien faiblard jeudi, avec l'élimination sur disqualification du relais 4x100 m féminin dès la première série, et la 6e place de Benjamin Compaore au triple saut.
© AFP/Paul Ellis
Les joueuses canadiennes se congratulent après l'ouverture du score, le 9 août 2012 à Coventry, lors du match pour la 3e place.
Pour les exploits, il fallait en fait chercher ailleurs que chez les Bleus, et notamment chez les Kényans, avec le sacre olympique, record du monde à la clef, de David Rudisha sur 800 m, au bout d'une course menée de bout en bout.
Les représentants tricolores ont collectionné les désillusions jeudi, à commencer par les footballeuses qui, à défaut d'aller chercher de l'or dans la mine de Wembley face aux Etats-Unis, était réduite à ferrailler avec le Canada, dans l'ancienne cité industrielle de Coventry (centre), pour se forger une médaille en bronze.
Mais les Bleues de Bruno Bini ont dû se contenter de la 4e place, comme lors du Mondial 2011. La faute à un but des joueuses à la feuille d'érable à la dernière seconde ou presque du temps réglementaire, à l'issue d'un match que les Françaises avaient pourtant copieusement dominé, comme lors de la demi-finale face aux Championnes du monde japonaises.
Pour débloquer le compteur des médailles bleues, bloqué à 28 depuis mardi soir, l'équipe de France olympique avait d'autres cartouches. Et l'une d'entre elles a touché sa cible.
© AFP/Alberto Pizzoli
La Française Marlène Harnois, après sa médaille de bronze des JO de Londrescontre la Japonaise Mayu Hamada (12-8), le 9 août 2012.
Marlène Harnois, la Québécoise de l'équipe de France, née à Montréal et aujourd'hui passée sous le soleil d'Aix-en-Provence, espérait ainsi un podium en taekwondo, dans la catégorie des 57 kg. Pari réussi, au bout de la nuit, pour la double championne d'Europe (2008, 2012) et médaillée de bronze des Mondiaux 2011, face à la Japonaise Hamada Mayu.
Championne du Canada juniors, à 11 ans, elle a choisi la France en 2001. Dans le cadre d'une programme de solidarité francophone...
Pour sauver la face d'une délégation française de plus en plus amorphe dans cette deuxième semaine olympique, il y a encore les équipières de Céline Dumerc. Victorieuses des Russes (81-64), les mêmes contre qui elles avaient gagné leur label de "braqueuses" en enlevant à la surprise générale le Championnat d'Europe 2009, les basketteuses françaises se sont offert une finale de rêve contre les Etats-Unis.
© AFP/Mark Ralston
Les basketteuses françaises célèbrent un panier lors de la demi-finale olympique contre la Russie, le 9 août 2012 à Londres.
Ce sera au moins une médaille d'argent de plus, l'or paraissant d'ores et déjà réservé aux Américaines, quadruples championnes olympiques sortantes.
Pendant que les Français patinaient, Américains et Chinois continuaient eux à planer en tête du classement des nations, autour des 80 médailles. Bien au dessus des 29 médailles bleues, dont 8 en or.
De même, les Britanniques, 3e au classement des nations, continuaient leur razzia historique, avec 24 médailles d'or. Parmi celles-ci, il y en avait une qui brillait un peu plus que les autres jeudi: celle de Nicola Adams , une Anglaise de 29 ans venue de Leeds, première femme sacrée championne olympique de boxe.
Le Noble art, un des derniers bastions masculins, est en effet tombé pour de bon cet été dans la capitale britannique, où les femmes gants aux poings ont foulé pour la première fois un ring olympique, plus d'un siècle après les messieurs.