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© AFP/Alberto Pizzoli
Le Français Martin Fourcade dans le 20 km le 13 février 2014 à Sotchi
Le Super-G, remporté dimanche matin par le Norvégien Jansrud, a clos une semaine sans relief pour les Bleus dans les épreuves de vitesse en ski alpin, alors que le biathlète Martin Fourcade a l'occasion dans l'après-midi de décrocher une troisième médaille d'or aux JO de Sotchi, et de rejoindre Jean-Claude Killy, dernier français auteur de pareil exploit en 1968.
Vainqueur de la poursuite puis du 20 km, Foucade, 25 ans, n'est pas à proprement parler un grand spécialiste de l'épreuve du jour, la mass-start (15 km), où tous les athlètes prennent le départ (19h00 locales, 16h00 françaises) simultanément, en lignes.
Mais la forme qu'il affiche depuis le début des Jeux et la confiance accumulée peuvent lui permettre de devenir le quatrième français à réaliser le triplé en or dans les mêmes JO, après Jean-Claude Killy en 1968, Paul Masson en 1896 (cyclisme) et Roger Ducret en 1924 (escrime).
Sur la route d'un possible troisième succès consécutif, il retrouvera ses habituels adversaires, et notamment le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen. S'il monte sur le podium, le Norvégien, âgé de 40 ans, deviendra l'athlète le plus médaillé de l'histoire des jeux Olympiques d'hiver, alors qu'il doit pour le moment partager ce statut avec son compatriote fondeur Björn Daehlie (12 médailles).
Il devra cependant "régler la mire", après avoir manqué le bronze en poursuite pour une seconde à cause de trois fautes au tir, avant de commettre quatre fautes sur le 20 km.
Un autre Norvégien Emil Hegle Svendsen, qui a raté le début de ses Jeux, les Autrichiens Dominik Landertinger et Simon Eder font également figure de sérieux prétendants à la victoire dans cette dernière épreuve individuelle des JO avant les relais (messieurs et mixte).
- Vivement les épreuves techniques -
Loin de la douce euphorie qui baigne le camp du biathlon, également comblé par la médaille de bronze de Jean-Guillaume Béatrix en poursuite, les "alpins" ont terminé la semaine consacrée aux épreuves de vitesse (descente, super-G, super-combiné) par un "zéro médaille".
Seule petite consolation, Adrien Théaux a terminé à la 11e place du super G remporté par le Norvégien Jansrud, devant l'Américain Andrew Weibrecht, médaillé d'argent, au détriment d'un autre Américain Bode Miller (36 ans, 6e médaille olympique) et du Canadien Jan Hudec.
Théaux a fait mieux que David Poisson, dont la 16e place constituait jusque-là la meilleure performance française en cinq épreuves messieurs et dames, il est vrai en l'absence de quelques spécialistes, comme la championne du monde de descente Marion Rolland.
Quatre ans après le "zéro pointé" ramené des JO de Vancouver, les Français tablent désormais sur les épreuves techniques (géant mercredi, slalom samedi) pour briser la malédiction olympique. Alexis Pinturault, qui a laissé filer une occasion en super-combiné, Jean-Baptiste Grange ou Thomas Fanara constitueront les meilleures chances françaises.
Outre le biathlon et le super-G de ski alpin, trois autres titres seront décernés ce dimanche en ski de fond (relais 4x10 km messieurs), snowboardcross dames et patinage de vitesse (1500 m dames).