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© AFP/Johannes Eisele
Des feux d'artifice au-dessus du stade Olympique de Londres lors de la répétition général de la cérémonie d'ouverture des JO, le 26 juillet 2012.
Après 7 ans de travaux, un coût de 12 milliards d'euros et un casse-tête en matière de transports et sécurité, il revenait à Elizabeth II de donner vendredi le coup d'envoi des JO de Londres, "plus grand show sportif sur terre" lors d'une cérémonie résolument "British".
"Je déclare ouverts les Jeux de Londres célébrant la 30e Olympiade de l'ère moderne" : en prononçant ces mots traditionnels de sa voix flûtée au stade de Stratford, sous les yeux de 80.000 spectateurs et de plus d'un milliard de téléspectateurs, la reine signera un record olympique et sacrifiera à une tradition familiale.
Londres est la première ville au monde à réaliser le triplé. Les Jeux d'été de 1908 et 1948 avaient été respectivement inaugurés par l'arrière grand-père de la reine, Edouard VII, et son père George VI.
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La reine d'Angleterre Elizabeth II le 23 juillet 2012 à Londres.
Les Premiers ministres allemand Angela Merkel et français Jean-Marc Ayrault, la première dame américaine Michelle Obama, des têtes couronnées comme Albert de Monaco et le roi du Swaziland, ou encore des stars comme Angelina Jolie, figurent au nombre des centaines de VIP invités au grand spectacle nocturne.
Il a été concocté dans le secret par Danny Boyle, le réalisateur du film multi-oscarisé Slumdog Millionaire.
Les spectateurs admis aux répétitions moyennant un engagement à la confidentialité sont généralement ressortis enthousiastes, au terme de trois heures consacrées "au meilleur de la Grande-Bretagne". Avec, pêle-mêle, Shakespeare, les infirmières du système de santé, Mary Poppins et les Beatles.
Bolt et Phelps, stars à l'applaudimètre
L'autre secret soigneusement gardé a trait à l'identité de celui qui aura l'honneur d'allumer la vasque olympique.
Le reste relève du rituel. La délégation grecque ouvrira la parade des nations au cours de laquelle défileront une partie des quelque 10.500 athlètes de 204 pays. A l'applaudimètre, le sprinter jamaïcain Usain Bolt et le nageur américain Michael Phelps sont favoris.
"La Grande-Bretagne est prête à accueillir le plus grand show du monde", a réaffirmé le Premier ministre David Cameron.
Il s'est dit particulièrement confiant dans le plus important dispositif de sécurité jamais mis sur pied dans le pays en tant de paix, avec la mobilisation de 40.000 personnes.
© AFP/Adrian Dennis
Le sprinteur jamaicain Usain Bolt
(g) en conférence de presse à Londres, à la veille de la cérémonie d'ouverture des JO, le 26 juillet 2012.
Après des semaines passées à ressasser des critiques sur le nombre de militaires déployés, les transports et les coûts, les médias britanniques célébraient vendredi avec une belle unanimité le Jour J. "Que la fête commence", a titré le Daily Telegraph.
Michelle Obama: "C'est bien de gagner"
Elle a débuté à 08H12 (07h12 GMT), quand toutes les cloches du royaume, du plus petit grelot au carillon de Big Ben, ont sonné en signe d'allégresse olympique.
La ferveur était aussi au rendez-vous tout au long des derniers miles du parcours de la flamme. Elle a notamment descendu la Tamise sur la barge royale utilisée à l'occasion de l'autre événement qui a fait converger les yeux du monde sur Londres cette année: le jubilé de diamant d'Elizabeth II.
Au terme de la soirée de gala, le sport prendra tous ses droits pour 16 jours de compétition.
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La flamme olympique continue son parcours à travers Londres sur une barge royale, sur la Tamise, le 27 juillet 2012, près de la Tour de Londres.
"Londres est prêt", a assuré le président du CIO Jacques Rogge, à la veille de l'épreuve cycliste sur route qui devrait attirer une énorme foule dans le centre de la capitale.
Mais dès vendredi, l'archer sud-coréen Im Dong Hyun - légalement aveugle - a signé le premier record du monde des JO de Londres.
Au tableau des 302 médailles d'or, les Etats-Unis devraient faire la course en tête avec les Chinois et Russes. Aux compétiteurs de son pays, Michelle Obama a donné pour conseil "de profiter des jeux, de s'amuser, de respirer - mais aussi de gagner. ¨Parce que gagner, c'est bien!"