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Des tests de dépistage de l'hormone HGH lors des JO de Vancouver, le 9 février 2010
Deux nouvelles athlètes de second plan ont été interdites de compétition pour dopage dimanche, une gymnaste ouzbèke, Luiza Galiulina, et une sprinteuse de Saint Kitts et Nevis, Tameka Williams.
La gymnaste ouzbèke, 20 ans, a été suspendue provisoirement par la commission disciplinaire du Comité international olympique (CIO), à la suite d'un contrôle positif au furosémide, un diurétique, subi le 25 juillet, soit quatre jours avant le début des compétitions de gymnastique artistique féminine.
Cette suspension était provisoire dans l'attente des résultats de la contre-expertise demandée par l'athlète. Mais elle équivalait d'ores et déjà à une exclusion des Jeux, puisque Luiza Galiulina n'a pas pu prendre part aux qualifications qui avaient lieu dimanche.
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La gymnaste ouzbèke Luiza Galiulina, lors de son arrivée à Londres, le 24 juillet 2012.
Le furosémide a donné lieu à plusieurs contrôles positifs en gymnastique ces derniers années, soupçonné d'être utilisé pour affûter plus rapidement le corps ou atteindre un poids de forme. A Pékin en 2008, la gymnaste vietnamienne Do Thi Ngan Thuong avait été exclue des Jeux pour le même produit.
La sprinteuse Tameka Williams, 22 ans, n'a pas été contrôlée positive mais le comité olympique de son pays a décidé de prendre les devants: "lors d'une discussion avec l'encadrement, Mlle Williams a reconnu avoir utilisé une substance que le Comité olympique de Saint Kitts considère comme en infraction avec le code médical international", explique-t-il dans un communiqué.
Discussion informelle
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La sprinteuse de Saint Kitts et Nevis Tameka Williams lors de lu meeting de Diamond League de Crystal Palace, le 14 juillet 2012 à Londres
"Nous demandons toujours à chacun de nos athlètes quelles vitamines, suppléments alimentaires ou quelle nourriture ils ingèrent", a souligné le vice-président de la fédération de Saint Kitts, Dennis Knight, à l'AFP.
"Dans notre camp, vous avez toutes sortes de professionnels et d'experts sur ces questions qui viennent discuter avec les athlètes. Et c'est dans le cadre d'une discussion de ce type qu'elle a dit à son encadrement qu'elle avait utilisé cette substance", a expliqué M. Knight, sans vouloir préciser de quoi il s'agissait.
Tameka Williams avait explosé ses performances cette année, gagnant un peu plus de 20 centièmes sur 100 m pour porter son record personnel à 11 sec 18/100e, et plus d'une demie seconde sur le 200 m (22.45).
Samedi, un haltérophile albanais Hysen Pulaku avait été le premier à tester la commission disciplinaire du CIO, qui l'avait exclu des JO après un contrôle positif au stanozolol (stéroïde anabolisant).
Plusieurs athlètes avaient été déjà écartés des délégations ces derniers jours à la suite de contrôles positifs ou autres infractions aux règles antidopage en amont de la période olympique.