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© AFP/Marwan Naamani
La Française Céline Goberville tout sourire après avoir décroché la médaille d'argent au pistolet à 10 m, le 29 juillet 2012 aux JO de Londres
Joie d'un côté, pour Céline Goberville et Priscilla Gneto , qui ont offert à la France ses deux premières médailles des Jeux de Londres, gueule de bois de l'autre, pour Tony Parker et sa bande, humiliés par la Dream Team américaine: dimanche a été contrasté côté bleu.
Un plomb, le 10e de la finale: voilà ce qui a séparé Céline Goberville du titre olympique au pistolet à 10 m, sur le pas de tir de la caserne de l'artillerie royale. Le moins bon de sa série, noté 8,8, pendant que la Chinoise Guo Wenjun signait un 10,8 presque parfait pour conserver sa couronne de Pékin.
Pas d'amertume pourtant pour la jeune Picarde née à Senlis, mais une immense joie de monter sur la 2e marche d'un podium olympique dès sa première participation à des JO, à seulement 25 ans, sans pouvoir s'expliquer cet écart à la dernière seconde.
"De toute façon, l'important c'est la médaille", a assuré la championne d'Europe 2011 de la spécialité, sous le regard de son père et entraîneur.
Pour Céline Goberville, jolie blonde aux yeux bleus, le tir est une affaire de famille: avec un père carabinier et une mère pistolière, tous deux internationaux, elle ne pouvait que tomber dans la marmite très tôt, à 9 ans en l'occurence. Comme sa soeur aînée Sandrine, elle aussi en équipe de France.
© AFP/Johannes Eisele
Priscilla Gneto
sur le podium avec sa médaille de bronze dans la catégorie des -52 kg, le 29 juillet 2012 aux JO de Londres
Manaudou en touriste
Plus jeune encore, 21 ans, Priscilla Gneto , une judokate originaire de Côte d'Ivoire, a été la 2e médaillée du jour, en bronze cette fois, grâce à un ippon radical face à la Belge Ilse Heylen .
A côté de ces deux sans-grade de l'équipe olympique française, beaucoup de vedettes annoncées ont fait flop dimanche. Avec en première ligne la bande à "TP". Ils affirmaient ne pas avoir peur des magiques basketteurs américains, ils sont repartis avec une défaite aussi lourde qu'imparable (98-71), à l'issue d'un match soporifique.
© AFP/Mark Ralston
Tony Parker au combat avec Kobe Bryant
pendant le match France-USA, le 29 juillet 2012 à Londres au premier tour du tournoi olympique
Douze ans après avoir perdu la finale de Sydney face aux mêmes Américains sur un score plus qu'honorable (85-75), les Bleus n'ont cette fois vu que de loin les superstars de la NBA, dans un match très attendu mais décevant. Et si le résultat final est logique, les vice-champions d'Europe peuvent surtout regretter de ne jamais s'être fait plaisir dans un match qu'ils avaient peut être trop fantasmé.
Autre star aux abonnés absents dimanche: Laure Manaudou , la championne olympique d'Athènes du 400 m libre, 22e temps des séries du 100 m dos et éliminée dans cette épreuve dès sa première course.
Les Chinois écrasent tout
"Le but c'était d'être aux Jeux et de profiter de chaque moment", a pourtant affirmé avec candeur Laure Manaudou , après son élimination, expliquant qu'elle ne se faisait guère d'illusions sur ses chances de médaille.
Si Manaudou était donc presque en touriste à Londres, ses partenaires de l'équipe de France ont évité, eux, la sortie de route. Et ils seront plusieurs en finale dimanche soir, avec d'abord Camille Muffat et Coralie Balmy pour le 400 m nage libre, puis le relais 4x100 m masculin, face aux ogres australiens et aux Américains Phelps et Lochte.
Bonne journée également pour l'autre Camille de la natation française, Lacourt, qui s'est qualifié pour les demi-finales du 100 m dos, tout comme le Niçois Yannick Agnel , qui a gagné son billet en demi-finales du 200 m libre. Deux épreuves qui trouveront leur dénouement lundi soir.
Moins positif: le seul sabreur français en lice, en escrime, Boladé Apithy, a été éliminé d'entrée, dans la lignée de la sortie des trois fleurettistes féminines dès les huitièmes de finale samedi.
Les Français ont donc fait leur apparition au tableau des médailles mais ils sont très loin déjà des Chinois, qui écrasent déjà les Jeux avec 6 titres olympiques et 9 médailles au total.
Si la Chine avance à pas de géants depuis le début de ces JO, la lutte antidopage elle aussi progresse très vite.
La Fédération d'athlétisme de Saint Kitts et Nevis a ainsi annoncé l'exclusion de la délégation olympique de sa sprinteuse Tameka Williams, pour dopage. Quelques heures après que la gymnaste ouzbèke Luiza Galiulina a été suspendue provisoirement pour un premier contrôle positif au furosémide, un diurétique.