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© AFP/Thomas SAMSON
Le président du CIO Thomas Bach
en visite à Paris, en vue de la candidature de la ville aux JO-2024
Le président du CIO Thomas Bach a quitté la capitale dimanche en fin d'après-midi au terme d'une visite "impressionnante et émouvante" au coeur d'une candidature olympique de Paris aux JO-2024 jugée "très forte".
Certes, le patron de l'institution olympique se devait de décerner ses félicitations aux promoteurs de la candidature après avoir loué ses rivales, Budapest et Los Angeles, lors de voyages similaires l'hiver dernier.
Le satisfecit de Thomas Bach était donc plus qu'attendu. Il n'empêche: les 24 heures chrono passées au contact intensif de Bernard Lapasset et Tony Estanguet , co-présidents de Paris-2024, Anne Hidalgo, maire de la ville et ponctuées par une réception en chef d'Etat à l'Elysée, par François Hollande, marqueront un tournant dans la chronologie de la candidature parisienne.
"Je me souviens très bien de nos premières conversations au sujet du projet parisien, en 2013", a déclaré le président du CIO à François Hollande, avant de se voir offrir un drapeau olympique datant des JO-1924, les derniers organisés à Paris.
"Vous m'aviez posé des questions et je vous félicite de ce que vous avez fait des réponses, d'avoir rassemblé les sportifs, les politiques et les Français derrière la candidature. Cela n'a pas toujours été le cas des candidatures françaises par le passé."
En réponse, le président a assuré le CIO et son chef du plein engagement de la France derrière le dossier parisien, notamment en ce qui concerne la sécurité, préoccupation majeure des membres du CIO comme le camp français a pu le constater à Rio.
"La sécurité, c'est notre priorité majeure, la condition préalable que nous devons assurer aux athlètes du monde entier", a indiqué François Hollande.
-Selfies et rigolades-
© AFP/Thomas SAMSON
Le président du CIO Thomas Bach
(c), entouré de personnalites politiques et sportives à Paris le 2 octobre 2016
"Impressionné" fut le mot récurrent de Thomas Bach tout au long du week-end. D'abord samedi soir lorsque, à peine arrivé de Roissy, il s'est retrouvé à l'INSEP plongé au milieu de plus de 200 athlètes, espoirs ou confirmés, dont de nombreux médaillés de Rio.
"Impressionné et touché par leur unité et leur enthousiasme" à soutenir le projet, Bach s'était régalé de la proximité des jeunes, multipliant les selfies et les apartés rigolards, notamment avec les escrimeurs, sport dont il fut champion olympique par équipes en 1976 avec l'Allemagne de l'Ouest.
"Ma visite à Paris a commencé de manière extraordinaire. C'était très émouvant et intéressant de rencontrer ces athlètes du présent et du futur et de retrouver les copains de l'escrime française", confiait-il.
"Jamais plus heureux qu'en présence des sportifs", Thomas Bach a pu vérifier que le projet parisien leur donne une place essentielle avec la présence quasi permanente, parmi ses escortes, de Kévin Mayer, Marie-Amélie Le Fur ou Marie-José Pérec.
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Le président du CIO Thomas Bach
(c), entouré de personnalites politiques et sportives à Paris le 2 octobre 2016
- Une influence souterraine -
"Paris-2024 touche tous les points de l'Agenda 2020: la durabilité, l'engagement social, le rôle central des athlètes", a-t-il félicité l'équipe parisienne, évoquant les réformes instaurées fin 2013 pour rendre les Jeux moins dispendieux.
La visite de Thomas Bach n'aura pas une incidence directe sur le choix du CIO, le 13 septembre 2017 à Lima. Comme il l'a rappelé, le président ne vote pas "mais visite les candidates pour avoir une impression, parce que je vais travailler étroitement avec une des trois villes à partir de septembre prochain".
Même s'il ne le dit pas, le chef des électeurs aura également en interne une forte influence sur ses membres, notamment les plus indécis. Sa ville coup de coeur aura un net avantage sur ses deux rivales. Et Paris, c'est une évidence, l'a séduit...