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© AFP/Fabrice Coffrini
Thomas Bach
le 10 septembre 2013 à Buenos Aires
Le nouveau président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach , a déclaré sa flamme à Paris vendredi, espérant une candidature de la capitale aux jeux Olympiques 2024 ou 2028.
Interrogé sur France 3, à la veille de sa première rencontre avec le président François Hollande, sur son désir ou non de voir Paris s'aligner dans la course olympique, M. Bach a répondu: "Oui, parce que la France est un grand pays sportif. L'enthousiasme des Français pour le sport est évident (...). Ce serait une candidature très, très forte".
"C'est une compétition sportive, on ne peut pas attendre un moment où on est le seul candidat. Cela ne va pas arriver", a-t-il ajouté, dans le cadre de l'émission Tout le Sport, au sujet de la réticence éventuelle de la France à être candidate après ses échecs pour les JO d'été 2012 avec Paris et les JO d'hiver 2018 avec Annecy.
Battue par Londres pour les derniers JO, la France a relancé son appareil diplomatico-sportif et les grandes manoeuvres ont commencé ces dernières semaines autour de l'Elysée.
François Hollande a déjeuné mi-novembre avec les trois membres français du Comité international olympique (CIO), Jean-Claude Killy, Guy Drut et Tony Estanguet .
Lundi une réception autour du chef de l'Etat à l'Elysée a réuni la ministre des Sports Valérie Fourneyron et les présidents du comité national olympique (CNOSF) Denis Masseglia et du comité français du sport international (CFSI) Bernard Lapasset.
Les derniers jeux Olympiques d'été français remontent maintenant à 1924, soit il y a près de 90 ans, une éternité. En 2024, ce serait donc le centenaire des derniers JO parisiens.
"Une candidature peut contribuer au développement, pas seulement le développement sportif mais aussi le développement social, dans un pays et dans une ville", a insisté Thomas Bach . "Il faut y aller, il faut être uni, il faut se battre".
Au sujet du contexte économique difficile que traverse la France, il a assuré que la CIO ne voulait pas "de candidatures qui coûtent cher".