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© AFP/DAVID MCNEW
Le maire de Los Angeles Eric Garcetti prononce un discours au Staples Center lors de la visite du CIO dans sa ville, le 12 mai 2017
Le maire de Los Angeles Eric Garcetti a admis vendredi qu'il était favorable à l'idée étudiée par le Comité international olympique (CIO) de procéder en septembre à une double désignation des JO-2024 et 2028, même si sa ville devait hériter des JO-2028.
"Je soutiens cette idée, je sais que je n'ai pas une position orthodoxe sur la question et je sais que Paris a pu dire par le passé que c'était 2024 ou rien", a expliqué M. Garcetti à l'issue de la visite de la commission d'évaluation du CIO à Los Angeles.
"Si le CIO décide de changer les règles, toute ville devra regarder ce qu'avoir les JO en 2028 veut dire, notre comité de candidature se penchera sur la question. Si on peut créer des vainqueurs et arrêter qu'il y ait tant de perdants, c'est positif pour le mouvement olympique", a-t-il estimé.
"Ce qui est intéressant dans l'option 2024/2028, que ce soit nous en premier et Paris en deuxième ou vice versa, c'est le partenariat qui sera établi entre deux villes qui organiseront les JO en même temps, chacun tirera des enseignements qu'il transmettra à l'autre", a poursuivi le maire démocrate de la métropole californienne.
Le CIO a mis en place un groupe de travail pour étudier la possibilité d'attribuer les JO 2024 et 2028 lors de la 130e session le 13 septembre prochain à Lima.
Selon ce scénario souhaité par le président du CIO Thomas Bach , la ville perdante pour 2024 recevrait les JO-2028, ce qui éviterait à l'instance olympique confrontée à une pénurie de villes-candidates en raison de l'hostilité des populations locales, de perdre Paris ou Los Angeles en cas d'échec dans la course aux JO-2024.
Mais M. Garcetti a répété que sa priorité et celle du comité de candidature LA 2024 étaient 2024: "Je veux prendre le même vol que les membres de la commission d'évaluation (qui vont inspecter la candidature de Paris à partir de dimanche, NDLR), je veux le prendre en 2028", a-t-il souri.
"Nous avons la candidature la plus forte, sans doute la plus forte jamais mise en place dans l'histoire des JO modernes (...) Je veux que des villes dans le monde en 2025 disent qu'elles veulent être candidates à l'organisation des JO. On peut redonner au mouvement olympique cet enthousiasme, comme on l'a fait en 1984", a-t-il conclu.