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La maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), a visité lundi le site du futur village olympique des Jeux de Tokyo-2020, un projet qui "nous inspire", a-t-elle expliqué, dans l'optique de la préparation de la candidature de la capitale française aux JO-2024.
"Nous sommes venus pour apprendre et préparer la candidature de Paris", a-t-elle déclaré à la presse, accompagnée de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (Les Républicains), après un point sur les préparatifs tokyoïtes et la rencontre d'investisseurs français.
"Ce qui m'inspire, c'est le modèle sur lequel sont bâtis les Jeux de Tokyo: un modèle sobre", a-t-elle précisé, avec à ses côtés le gouverneur de Tokyo, Yoichi Masuzoe.
Elle a ainsi salué "le choix d'un investissement public-privé". "Nous considérons que (les Jeux), c'est une vision au service d'un projet de société et que ce projet de société doit être porté et par le secteur public et par le secteur privé", a souligné l'élue.
Anne Hidalgo a également mis en avant le village olympique, "un lieu où viendront habiter des jeunes, des populations nouvelles" après l'événement, faisant le parallèle entre le "choix que fait Tokyo" et celui fait par Paris.
Le projet parisien prévoit l'installation du village olympique en Seine-Saint-Denis, un des départements les plus pauvres de France.
"Tokyo est une vitrine, avec l'objectif de faire de ces Jeux la transition énergétique de la ville" (via la promotion de l'hydrogène), a ajouté Valérie Pécresse, affichant les mêmes ambitions écologiques en Ile-de-France, alors que le projet japonais est également tourné vers l'eau.
Le gouverneur de Tokyo avait apporté, lors d'une visite à Paris en octobre, son soutien à la candidature de la capitale française. "Il renouvelle son soutien ici, ça nous va droit au coeur, et je sais que ça nous portera chance", a conclu Anne Hidalgo.
La ville de Paris, déjà battue trois fois en 25 ans (1992, 2008, 2012), fait cette fois figure de favorite, avec Los Angeles, de l'élection prévue le 13 septembre 2017 à Lima. Budapest et Rome ont aussi déposé un dossier.
De son côté, Tokyo a vu les scandales se succéder au cours des derniers mois. Le stade et le logo ont dû être abandonnés coup sur coup, le premier au motif qu'il était trop cher, le second pour cause d'accusations de plagiat.