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Le comité de candidature de Paris aux JO-2024 organise mardi soir la première des cinq grandes réunions publiques de concertation, destinées notamment à générer des idées autour du projet olympique et susciter l'adhésion populaire.
A défaut de référendum, écarté en raison des risques de rejet fatal de la candidature, les patrons de Paris-2024 ont souhaité lancer la discussion sur le mode du débat public, comme il fut organisé à moindre échelle à propos du grand stade de rugby à Ris-Orangis (Essonne) ou de l'extension de Roland-Garros.
Dans les faits, la concertation des Franciliens et plus largement des Français sur le projet olympique de la capitale a débuté le 17 février avec la mise en ligne sur internet d?une plateforme (concertation.paris2024.org.) d'où ont éclos un certain nombre d'idées, notamment sur le thème des transports.
Mais le véritable lancement médiatique de l'opération concertation, censée durer jusqu'à fin septembre, a lieu mardi soir, au siège du Comité national olympique et sportif (CNOSF) avec la première réunion publique qui rassemblera une centaines de jeunes de 15 à 25 ans: étudiants, lycéens, athlètes...
Pendant près de trois heures, les participants sont invités à plancher et développer des idées innovantes sur trois thèmes: sport et société, développement économique et territorial, Jeux, fête et participation.
-Cent idées peut-être dans le dossier-
"Nous voulons que les gens nous aident à présenter le meilleur dossier possible au CIO", explique Tony Estanguet , membre de l'institution olympique et coprésident de la candidature parisienne.
Assisté par un cabinet spécialisé dans la concertation publique, Paris-2024 a mis à disposition des internautes et des débatteurs un "kit de concertation" que pourraient s'approprier les clubs et associations sportives, les collectivités, les entreprises, les écoles pour promouvoir leur vision des Jeux.
"Le projet est consultable sur internet. N'importe qui peut donner son avis, critiquer et apporter de nouvelles idées auxquelles on n'aurait pas pensé. Il ne s?agit pas de choisir d'autres sites de compétitions, mais d?apporter des idées innovantes", poursuit le triple champion olympique de canoë, sensible par exemple à la proposition d'organisation de mini-JO dans les écoles parce que "c?est important de sensibiliser les enfants le plus tôt possible à la pratique du sport".
"Au-delà des quinze jours de compétition, le CIO attend un héritage", renchérit Bernard Lapasset, l'autre coprésident du comité de candidature. "Ces propositions pourront peut-être faire la différence auprès de l?instance", qui doit élire la ville hôte des Jeux le 13 septembre 2017 à Lima.
En octobre, les 100 meilleures idées proposées au cours des débats seront retenues et étudiées avant intégration possible à la dernière version du dossier de candidature qui doit être remis au CIO en février 2017.