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Le Coliseum de Los Angeles, lors de la visite de la commission d'évaluation du Comité international olympique pour les Jeux de 2024, le 11 mai 2017
Le Staples Center, le Coliseum ou encore l'université UCLA, la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO) a découvert jeudi à Los Angeles les sites quasiment tous déjà opérationnels, au coeur du projet LA 2024, dont les responsables ont suggéré qu'attendre 2028 serait une erreur.
Après le traditionnel dîner officiel avec un parterre de stars, comme l'acteur Sylvester Stallone, le ténor Placido Domingo et l'ancienne superstar des Lakers Kobe Bryant , et des grands noms des affaires mercredi soir, la commission d'évaluation a parcouru de long en large Los Angeles au deuxième jour de sa visite.
"C'était une journée très intéressante, très productive", a expliqué son président, le Suisse Patrick Baumann qui, par soucis d'efficacité, avait divisé sa commission en trois groupes pour visiter le plus grand nombre de sites.
"Mon groupe a visité le Forum où auraient lieu les épreuves de gymnastique, les universités USC et UCLA, deux campus impressionnants qui ont tout ce qu'il faut pour accueillir le Village médias pour l'un et le Village olympique pour l'autre", a-t-il poursuivi.
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Patrick Baumann (c) et Christophe Dubi (d) de la commission d'évaluation du Comité international olympique, le maire de Los Angeles Eric Garcetti (g) et Casey Wasserman (2e g) de LA 2024, le 11 mai 2017 à Santa Monica
"Ce sont deux éléments-clef de ce dossier, il y a tout notamment pour que les sportifs s'entraînent et passent un bon séjour", a ajouté le secrétaire général de la Fédération internationale de basket.
Avec ses résidences universitaires qui permettent d'héberger 16.000 étudiants en attendant la construction de 4.500 lits supplémentaires financée par l'université elle-même, et ses structures sportives, UCLA est l'un des arguments-choc de LA 2024 qui a fait le choix d'utiliser, comme pour les sites de compétition, des structures déjà existantes, plutôt que de construire un Village olympique, projet souvent dispendieux et en proie à des retards.
- 'Pourquoi attendre 2028 ?' -
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Des courts de tennis sur le campus de l'Université UCLA, lors de la visite de la commission d'évaluation du Comité international olympique, le 11 mai 2017 à Los Angeles
Mais M. Baumann est resté dans son rôle de président de la commission d'évaluation, neutre et refusant de présenter UCLA comme "l'arme fatale de LA 2024", comme l'espérait un journaliste local.
"Ce qui compte, c'est le résultat final, ce n'est pas de comparer deux approches différentes à propos du Village olympique. Il était important pour nous de voir si le projet répondait aux besoins des sportifs", a-t-il insisté.
Alors que la commission d'évaluation s'envolera vendredi pour Paris pour une visite similaire de trois jours à partir de dimanche, les responsables de LA 2024 ont insisté sur les différences entre leur projet et celui de la capitale française qui doit construire son Village olympique.
"Avoir un Village olympique dans lequel on peut marcher, qu'on peut toucher, est un atout incroyable, on a visité des chambres d'étudiants (qui seront transformés en résidences pour athlètes) et des cafeterias. Ce n'est pas difficile d'imaginer 17.000 sportifs durant l'été 2024 dans ce Village", a insisté Casey Wasserman.
"On sait que c'est difficile de construire et de faire fonctionner un Village olympique, cela serait impossible de recréer un Village similaire, pensez seulement à la végétation et aux arbres qu'on voit sur le campus d'UCLA", a souligné le président de LA 2024, lui-même ancien étudiant de la prestigieuse université.
Le maire de Los Angeles Eric Garcetti est allé encore plus loin: "Nous pensons que Los Angeles apporterait le plus au mouvement olympique en 2024, pourquoi attendre 2028", a-t-il lancé, en référence au projet du CIO d'attribuer le 13 septembre à Lima également les JO-2028 qui reviendraient à la candidature non retenue pour 2024.
"J'aimerais vraiment aller à Paris en 2028 pour voir mes amis là-bas, cela serait des Jeux fantastiques", a-t-il conclu, devant le soleil couchant sur une plage de Santa Monica.