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© AFP/THOMAS SAMSON
Vue aérienne de la Seine au pied de la Tour Eiffel, le 14 juillet 2016.
La maire PS de Paris Anne Hidalgo, auditionnée mercredi au Sénat sur la candidature de Paris pour les jeux Olympiques de 2024, a indiqué qu'elle proposait que les épreuves de triathlon soient organisées "dans la Seine, au pied de la Tour Eiffel".
"Nous proposons que les épreuves de triathlon se déroulent dans un site spectaculaire, au pied de la Tour Eiffel, dans la Seine", a affirmé la maire de Paris qui était entendue par la commission de la Culture, de l'éducation et de la communication du Sénat.
"Et pour cela bien sûr, il nous faut aller plus loin en matière de qualité de l'eau de la Seine", a ajouté l'élue qui a déjà, à de nombreuses reprises, affirmé son intention que la baignade dans la Seine redevienne possible d'ici 2024.
La baignade dans la Seine sera "un héritage écologique pour Paris et l'ensemble de notre région", dit-elle.
Le Comité International Olympique "nous a dit +c'est important pour nous que vous ne fassiez pas ce travail simplement pour les Jeux mais de façon plus permanente+", a indiqué Mme Hidalgo qui travaille avec l'Etat sur la qualité de l'eau de baignade de la Seine mais également de la Marne.
"Nous aurons grâce à cette accélération donnée par la candidature aux Jeux plus d'une dizaine de sites sur la Seine, Paris intra-muros et au-delà des frontières de Paris et sur la Marne", a-t-elle ajouté, des sites "qui seront des sites de baignade après les Jeux".
En 1988, le maire de Paris Jacques Chirac (devenu ensuite président de la République) avait promis de se baigner dans la Seine cinq ans plus tard, ce qu'il n'avait jamais fait, une anecdote passée à la postérité.
Paris est candidate à l'organisation des JO-2024 au même titre que Budapest et Los Angeles, la maire de Rome Virginia Raggi ayant en revanche déclaré mercredi qu'elle refusait de soutenir la candidature de la capitale italienne.
La ville qui organisera ces Jeux sera désignée à l'issue d'un vote organisé en septembre 2017 à Lima lors de la 130e session du CIO.
Par ailleurs, interrogée sur la sécurité, Mme Hidalgo a indiqué que "pas une ville au monde ne peut aujourd'hui dire +Nous, on n'a pas de problème de sécurité+".
"Bien sûr, il y a les attentats. Et toutes les villes au monde, on l'a vu encore avec New York cette semaine, sont confrontées à cette menace et à ce risque d'attentat. Mais il y a aussi l'insécurité, la violence qui fait des milliers de morts par an, par balle, dans certains pays", a renchéri la maire de Paris.
Selon la maire de Paris, le président de la République François Hollande, en présentant la candidature de Paris lors des Jeux de Rio au Brésil, "a dit combien nous étions un pays qui savait organiser de grands événements", rappelant l'organisation de l'euro de football "dans des conditions qui ont été jugées exceptionnelles par tous les organisateurs", a ajouté la maire.
"Si la sécurité et le fait que Paris ait vécu des attentats empêchaient finalement d'être qualifié pour organiser d'autres événements, quelle serait la réponse envoyée au monde?", a-t-elle ajouté.
"Ne jouons pas sur ces arguments-là (...) Je pense que nous avons apporté les bonnes réponses qui ont permis de stopper quelque chose qui pouvait effectivement être porté comme un handicap pour Paris", a-t-elle conclu.