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© AFP/Daniel LEAL-OLIVAS
Jean-Louis Missika, adjoint à l'urbanisme, au développement économique et à l'attractivité, lors d'un point presse à Londres, le 6 février 2017
La ville de Paris a rassemblé jeudi dans ses murs 1.162 start-up et demandé à certaines d'entre elles de se concentrer sur l'innovation dans les grands événements sportifs avec en ligne de mire les JO-2024.
Qu'il s'agisse de l'éventuelle construction des 300.000 mètres carrés de village olympique, de la mise en vente de 13 millions de billets, ou de l'alimentation et la mise en sécurité des sportifs, les JO "sont un terrain de jeu tout à fait exceptionnel", remarque Jean-Louis Missika, adjoint à l'urbanisme, au développement économique et à l'attractivité.
"On doit pouvoir en faire émerger des solutions innovantes, aussi bien dans l'environnement, la construction, la logistique ou le transport", affirme-t-il en citant en exemple les véhicules autonomes, les routes solaires pouvant relier les sites olympiques ou la réalité augmentée.
Si Paris, seule en lice avec Los Angeles pour les JO-2024, est désignée ville-hôte par le Comité international olympique (CIO) le 13 septembre, "il faudra vraiment que la communauté de l'innovation s'empare de ce sujet", note-t-il.
Plusieurs sociétés présentaient déjà jeudi des produits à même d'intéresser les organisateurs comme K-Ryole, la remorque électrique capable de transporter sans effort 250 kilos, ou l'application Lineberty qui vise à faciliter les files d'attente.
Toutefois, souligne Jean-Louis Missika, "en termes d'innovation, sept ans (comme la période séparant 2017 des JO-2024, NDLR) c'est une éternité et parmi les innovations qui seront alors présentes, certaines n'existent pas encore".
Ces start-up étaient rassemblées à l'occasion du troisième "Hacking de l'hôtel de ville", un événement qui réunit sous les ors et dorures de la mairie de Paris les start-up et plusieurs dizaines de grandes entreprises et investisseurs à la recherche de partenariats éventuels.
Ainsi dans la grande salle des fêtes de l'hôtel de ville, au "start-up meetup", les créateurs de jeunes pousses pouvaient en quinze minutes maximum présenter leur projet aux entreprises intéressées. Au total plus de 3.000 rencontres devaient avoir lieu.
"On vient pour identifier les tendances, de nouvelles manières de faire, éventuellement rencontrer des acteurs. On vient tout simplement nous ouvrir les chakras", explique Coro Ortiz de Artinano, d'AccorHotels.
En salle du conseil, c'était au tour de quelques grandes entreprises comme Air France ou Orange de présenter leurs priorités en termes d'innovation et séduire les éventuels start-up intéressées.
Une cinquantaine de jeunes pousses, en trois minutes, ont dans ce même endroit tenter de convaincre des investisseurs.