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© AFP/JEAN-PAUL PELISSIER
Le président Emmanuel Macron échange quelques coups de raquettes en soutien à Paris-2024, le 24 juin 2017
Emmanuel Macron en tennisman pour soutenir la candidature de Paris à l'organisation des JO-2024: temps fort des journées olympiques, le président de la République a disputé une partie très suivie sur le Pont Alexandre-III samedi.
Tant pis pour l'étiquette, le président a tombé la veste pour faire bonne figure -sur ses jambes et en fauteuil roulant- aux côtés de plusieurs joueurs, dont Lucas Pouille et Michaël Jeremiasz, puis s'entraîner à la boxe.
Accompagné de la maire de Paris, Anne Hidalgo, le président s'est essayé en fin d'après-midi à plusieurs des activités sportives ouvertes au public le long de la Seine afin de faire la démonstration de l'engouement populaire pour Paris 2024.
"Il y a ce formidable esprit universel dans l'olympisme, a-t-il déclaré sur un plateau installé par France 2. Mais quand je participe, je préfère toujours gagner. C'est la petite entorse que je ferais à l'esprit de Coubertin."
"Je pense que Paris 2024, c'est un projet porté par tout le pays. Il est important d'envoyer le signal que le chef de l'Etat est aussi au rendez-vous parce que la population française est au rendez-vous", a souligné M. Macron.
Fervent soutien de la candidature parisienne face à Los Angeles, il avait déjà mouillé le maillot le 15 mai, deux jours après son investiture, en recevant les membres de la Commission d'évaluation du CIO à l'Elysée.
- Los Angeles mise sur la modestie -
En marge du déplacement présidentiel, l'esplanade des Invalides, transformée en véritable stade omnisports à ciel ouvert, n'a pas désempli. "C'est le moment où il a le moins de monde, confiait Maxime, accompagné de trois amis qui patientaient pour se tester au tir à l'arc. Tout le monde est tassé pour voir le président. Nous, on teste des activités."
Un peu loin, un tournoi de rugby à V battait son plein, en présence de l'ancien joueur du Stade Français Pierre Rabadan, désormais conseiller sport de la maire de Paris, ou encore de Jonathan Laugel, international du rugby à VII.
Les curieux ont également pu assister à une démonstration de BMX freestyle -qui fera son apparition aux Jeux de Tokyo en 2020- sur un module XXL installé entre le Grand et le Petit Palais. "Bluffant", "de véritables malades", de l'avis général!
Le vélo était aussi à l'honneur autour de l'Arc de Triomphe, fermé à la circulation jusqu'en milieu de matinée.
Dans la course pour organiser les JO, Paris voulait faire la différence à l'occasion de la Journée mondiale de l'olympisme, programmée vendredi, en misant sur ses décors de carte postale et en faisant durer le plaisir un jour de plus.
Adversaire de Paris, Los Angeles a misé sur la modestie en organisant des activités pour 500 enfants sur une plage de Pacific Palisades, à une trentaine de kilomètres du centre-ville, vendredi.
Prochain rendez-vous dans le calendrier olympique, le CIO doit se prononcer le 11 juillet à Lausanne sur le principe d'un double vote pour l'attribution des JO-2024 et 2028 aux deux villes candidates. Le vote final aura lieu à Lima, au Pérou, le 13 septembre.
Paris n'a plus accueilli les jeux Olympiques depuis 1924 et la flamme olympique a brûlé pour la dernière fois sur le sol français en 1992, lors des JO d'hiver à Albertville.