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© AFP/LIONEL BONAVENTURE
Des images autour de la candidature de Paris pour les JO-2024 sont projetées sur l'Arc de Triomphe, lors du réveillon du Nouvel an, le 31 décembre 2016
"Paris est candidate pour 2024, le reste est irrationnel", a déclaré Denis Masseglia, président du CNOSF, jeudi, évoquant la possibilité d'une double attribution des JO d'été, 2024 et 2028, lors de la session du CIO le 13 septembre à Lima.
"Le dossier de candidature a été constitué pour 2024, c'est pour cette date que Paris est candidate", a déclaré à l'AFP le patron du Comité national olympique et sportif français, en marge de ses voeux.
"Il faudrait, pour une autre hypothèse, faire un autre dossier. Le reste est irrationnel. La candidature n'est pas valable ad vitam aeternam", a-t-il poursuivi, interrogé sur les déclarations de son homologue américain Larry Probst, rendues publiques mercredi.
M. Probst, lors d'une réunion du conseil d'administration de du comité olympique américain (USOC) de décembre dernier aurait rejeté l'idée de voir les Jeux de 2028 attribués à l'une des candidatures défaites lors de l'élection de septembre 2017. Une éventualité suggérée par le président du CIO Thomas Bach , lors d'une réunion du comité exécutif de l'instance olympique, en décembre dernier à Lausanne.
"Après un échanges d'idées franc et intense (sur la question), le consensus général est que la candidature de LA 2024 est configurée et calculée pour 2024 et qu'elle ne prévoit pas d'être activée pour 2028", indiquait l'USOC.
"L'Usoc ne prévoit pas de lancer d'autres candidatures que celle de Los Angeles", a insisté l'Usoc, écartant l'hypothèse d'une candidature pour les Jeux d'hiver 2026.
- Compliqué de prendre des garanties -
"C'est compliqué de prendre des garanties aussi longtemps à l'avance" a renchéri M. Masseglia citant l'exemple du quartier des Batignolles qui était l'épicentre du projet de Paris-2012 et qui a depuis été choisi pour d'autres projets d'aménagement.
Les Etats-Unis n'ont plus organisé les JO d'été depuis 1996 (Atlanta) et les JO d'hiver depuis 2002 (Salt Lake City). Soit une longue période à l'échelle d'un pays qui est le principal contributeur du budget du CIO en terme de partenariats sponsoring et medias.
La France, elle, n'a plus organisé les Jeux d'été depuis 1924 (Paris) et d'hiver depuis 1992 (Albertville).