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Le Colisée, les Thermes de Caracalla, la Basilique Saint-Pierre, le Circus Maximus: Rome a présenté mercredi son projet de candidature pour les jeux Olympiques 2024, centré sur la "grande bellezza" de la capitale italienne et des épreuves concentrées dans trois sites principaux.
"Rome a été depuis des siècles le centre du monde et Rome n'est pas une ville comme les autres", a rappelé l'acteur italien Sergio Castellitto en préambule de cette présentation organisée au Palais des Congrès, où s'étaient tenues lors des JO-1960 les épreuves d'escrime.
Le défilé des vainqueurs devant le Colisée; l'arrivée des cyclistes le long des Fori Imperiali (les forums de la Rome antique); le tir à l'arc aux Thermes de Caracalla; le marathon organisé au c?ur de la ville et ses coureurs passant devant la basilique Saint-Pierre, la synagogue et la mosquée; le beach-volley au Circus Maximus, l'ancien stade des courses de chars: c'est un voyage dans le temps, dans l'histoire et dans la beauté de Rome que propose le comité de candidature de la capitale italienne.
Pour l'accompagner, le comité a annoncé que "la bande-son" de la candidature serait composée par Ennio Morricone et a conclu sa présentation par un montage de quelques plans de "La Grande Bellezza", le film de Paolo Sorrentino, vainqueur de l'Oscar du meilleur film étranger en 2014.
Les trois grands "pôles" d'épreuves sportives seront le Foro Italico, grand centre sportif construit dans les années 1920 et complété pour les JO de 1960 où est notamment installé le Stade Olympique; la zone de la Fiera di Roma, où se trouve un parc des expositions; et le quartier de Tor Vergata, où serait construit le Village olympique.
"Plus de 70% des sites sont déjà disponibles. Si l'on devait organiser demain la cérémonie d'ouverture, les épreuves d'athlétisme et celles de natation, nous pourrions le faire", a assuré le président du comité de candidature Luca di Montezemolo, ancien patron de Ferrari.
Selon lui, "les piliers du projet sont une transparence totale, une approche +low cost+, l'amélioration de la ville et le partage".
- 'Réponse politique' -
Montezemolo a également annoncé quelques chiffres. Le budget pour les infrastructures permanentes (essentiellement le Village olympique et le centre de presse) s'élèvera à 2,1 milliards d'euros.
"Mais notre intention est de faire beaucoup d'installations temporaires. Il n'est pas question de construire des cathédrales dans le désert", a-t-il déclaré.
Le budget pour ces installations temporaires ainsi que les coûts d'organisation et de gestion s'élève à 3,2 milliards d'euros.
Selon les organisateurs, cette somme doit être couverte par les contributions du CIO et des partenaires (Alitalia, BNL et UnipolSai ont déjà signé), le merchandising et la billetterie.
Montezemolo a aussi expliqué que la candidature devait permettre de créer 177.000 emplois (fixes et temporaires) d'ici 2024.
Giovanni Malago, président du comité olympique italien (Coni), est de son côté revenu sur la question du référendum sur les Jeux, toujours réclamé par le parti radical italien.
"Il me semble que la réponse politique a déjà été donnée, et ce, à tous les niveaux, avec le soutien apporté par le président de la République, par le chef du gouvernement, par le président de la région et avec le vote du conseil municipal. Je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus que cela", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.