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Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach a assuré vendredi qu'il n'était pas inquiet par la défection d'autres villes-candidates pour l'organisation des JO-2024, après la victoire du "Non" dimanche lors du référendum organisé par Hambourg.
"Le référendum, ce n'est pas une question de jeux Olympiques. Les gens ne répondent jamais à la question qu'on pose. Si on ne veut pas faire quelque chose, il n'y a qu'à faire un referendum", a ironisé M. Bach auprès de quelques journalistes dont l'AFP, en marge du Sommet des maires à l'Hôtel de Ville de Paris.
"En Allemagne, c'était une situation très particulière. Cela ne nous inquiète pas du tout", a-t-il a ajouté.
Dimanche, les habitants de Hambourg et de Kiel - où devaient se dérouler les épreuves de voile - ont dit non à la candidature pour organiser les JO-2024 à 51,6%, à l'issue d'un large référendum qui a recueilli 650.000 votes.
Ce revers allemand laisse seulement quatre villes en lice: Budapest, Los Angeles, Paris et Rome.
La capitale hongroise a voté mercredi contre l'organisation d'un référendum citoyen sur cette question. La proposition de référendum soumise par l'opposition municipale a été rejetée par 16 voix, contre 14 voix en faveur de la consultation.
Les patrons de la candidature parisienne, Bernard Lapasset, Tony Estanguet et la maire Anne Hidalgo, rejettent également par méfiance le principe d'un référendum, que réclament les opposants au projet.
Concernant la crainte d'éventuels attentats, après les attaques meurtrières survenues à Paris le 13 novembre dernier, le président du CIO s'est montré optimiste.
"On parle de JO qui auront lieu dans 9 ans. Personne ne sait ce que sera le monde dans neuf ans. Ce n'était pas un attentat contre Paris mais contre l'humanité. Le terrorisme, c'est une affaire internationale", a-t-il indiqué.
"Il est évident qu'à Paris, les messages des JO sont plus importants que jamais. J'ai dit au président Hollande (rencontré le matin) que je voyais une grande unité pas seulement à Paris mais en France. Le sport et la politique sont unis. C'est peut être la première fois pour une candidature française aux JO", a ajouté M. Bach.