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Les représentants de la candidature de Pékin pour les JO d'hiver 2022 ont assuré mardi à Lausanne que l'impact sur l'environnement de la fabrication de neige artificielle est "très contrôlable" alors que le manque de neige naturelle a été souligné par le CIO dans son rapport d'évaluation.
"La question de la neige a été posée mais nous sommes confiants dans le fait que nous avons des ressources en eau suffisantes pour satisfaire les besoins des Jeux", a déclaré à la presse Yang Lan, directrice adjointe chargée de la planification, au comité d'organisation de Pékin-2022.
"L'eau que nous utiliserons pour la fabrication de neige (artificielle) représente environ 1% des ressources annuelles en eau de la région. Nous pensons donc que l'impact sur l'environnement est très contrôlable", a-t-elle ajouté.
"Nous avons également répondu à des questions sur le problème global de l'environnement et de la qualité de l'air en général, je pense que nous y avons répondu de façon efficace et que les membres du CIO ont été satisfaits de nos réponses", a-t-elle ajouté.
Dans le rapport de sa commission d'évaluation sur la candidature de Pékin, le CIO met en évidence "l'importante dépendance en neige artificielle dans tous les sites, surtout à Yanqing".
Selon le CIO, "la dépendance à la neige artificielle nécessiterait de détourner de l'eau des réservoirs actuels et pourrait avoir des impacts sur l'agriculture", souligne le rapport qui s'interroge aussi sur la qualité de l'air, problème récurrent à Pékin.
"Pour garantir suffisamment d'eau, nous avons trois sources: le ruissellement d'eau de surface qui fournit la station de ski de Yanqing depuis 20 ans, des réservoirs à grande capacité qui ne se trouvent qu'à 6 km du site, et nous allons profiter du plan national déjà persque terminé pour le transfert d'eau en Chine vers la partie nord du pays", explique Zhang Li, directeur des sites.
"Nous aurons suffisament d'eau à notre disposition", a-t-il assuré.
Concernant la qualité de l'air, problème récurrent à Pékin et dans de nombreuses régions du pays, "il y a une qualité de l'air idéale pour les sports extérieurs" sur les sites en dehors de Pékin, a de son côté assuré le maire de Pékin, Wang Anshun.
A Pékin, où se dérouleront les épreuves en salle, "nous avons adopté un plan d'action très solide sur la période 2013-2017 pour améliorer la qualité de l'air avec 130 mds USD investis", a-t-il ajouté.
"Des mesures de plus en plus contraignnates seront adoptées. Nous sommes tout à fait confiants de pouvoir obtenir une qualité de l'air conforme aux normes de l'OMS", a encore expliqué le maire de Pékin.