Happy Birthday : |
© AFP/Behrouz MEHRI
La gouverneure de la ville de Tokyo, le 29 novembre 2016 à Tokyo
La gouverneure de la ville de Tokyo, hôte des jeux Olympiques de 2020, qui avait envisagé un temps de déplacer à 400 km de la capitale le site d'aviron et canoë-kayak, va finalement conserver le projet initial.
Elle avait proposé fin septembre de tenir ces épreuves non plus sur le site de Sea Forest Waterway sur la baie de Tokyo, mais sur un plan d'eau situé dans la préfecture de Miyagi, une des zones les plus touchées par le tsunami de 2011. Mais l'idée a rencontré la réticence du comité d'organisation au motif qu'un tel changement n'était pas réaliste et finirait par coûter davantage.
Mme Koike a donc finalement opté pour le statu quo, en assurant que tout sera fait pour diminuer la facture, a-t-elle expliqué mardi à l'occasion d'une réunion avec le Comité international olympique (CIO), les organisateurs et le gouvernement japonais.
"Nous avions évoqué la possibilité que les coûts atteignent 3.000 milliards de yens (25 milliards d'euros) pour l'ensemble des Jeux, mais bien entendu nous allons tout faire à l'avenir pour éviter cela", a-t-elle déclaré. Initialement, le coût des Jeux avait été estimé à 734 milliards de yens (6,14 milliards d'euros).
Tokyo cherche les moyens d'économiser sur plusieurs fronts après avoir vu la facture s'envoler à quatre fois plus que l'estimation initiale et presque le triple de la somme consacrée aux Jeux de Londres en 2012 (11 milliards d'euros). Le comité d'organisation s'est engagé pour sa part à ce que le budget ne dépasse pas 2.000 milliards de yens (16,7 milliards d'euros).
Concernant la natation, des experts avaient proposé d'avoir recours à une piscine existant déjà à Tokyo plutôt que de construire un centre aquatique. Une nouvelle structure sera bien bâtie mais elle sera plus petite avec 15.000 sièges au lieu de 20.000, a indiqué la gouverneure.
Le cas du volley-ball, qui avait aussi attiré l'attention, n'a pas encore été tranché. Faut-il ériger un équipement spécialement pour les JO ou utiliser un site qui se trouve à Yokohama, en banlieue de Tokyo? Une décision sera annoncée le mois prochain.
Le vice-président du Comité olympique, John Coates, a fait part de sa satisfaction. "Nous sommes extrêmement satisfaits des progrès réalisés en vue de réduire les coûts", a-t-il dit.
Il a cependant appelé à faire plus d'efforts. "Nous n'avons pas donné notre accord" au plafond de 2.000 milliards de yens fixé par les organisateurs, encore jugé trop élevé.