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© AFP/Pierre-Philippe Marcou
(de gauche à droite) Le ministre de l'Education, de la Culture et des Sports Jose Ignacio Wert, la maire de Madrid Ana Botella et le président de la région Ignacio Gonzalez, le 8 janvier 2013 à Madrid
Les autorités espagnoles, qui défendent la candidature de Madrid pour les jeux Olympiques de 2020, ont insisté mardi sur la viabilité de leur projet, en dépit d'une crise économique et sociale qui ne se relâche pas dans le pays.
La délégation espagnole, qui a présenté lundi son dossier de candidature au Comité international olympique à Lausanne, a expliqué en conférence de presse à Madrid que 1,7 milliard d'euros seraient encore investis dans ce projet si la capitale espagnole est choisie comme ville-hôte des J0-2020.
Selon José Ignacio Wert, ministre de l'Education, de la Culture et des Sports, il s'agit là d'un budget "austère et responsable", n'entrant nullement en contradiction avec la situation de précarité régnant actuellement dans le pays.
"Avec l'austérité comme ligne directrice, je n'ai pas le moindre doute que les retombées de ces Jeux, si nous sommes choisis, sera positif", a assuré le ministre.
Pour défendre la candidature de Madrid - la troisième de suite après les échecs de 2012 et 2016 - les responsables du projet ont notamment fait valoir que 28 des 35 sites prévus pour accueillir les compétitions étaient déjà construits.
Et sur les 7 restants, seulement quatre - dont le stade olympique, encore à construire - seraient permanents, nécessitant donc des investissements plus conséquents que les trois 3 autres.
Questionné sur la pertinence de s'engager dans une politique de coûts, aussi limités soient-ils, à l'heure où les coupes budgétaires sont particulièrement sévères dans le domaine de la santé et de l'éducation, le président de la région de Madrid Ignacio Gonzalez a également insisté sur le fait qu'une grande part de ce 1,7 milliard d'euros serait financé "grâce à des partenariats public-privé".
L'équipe de candidature a également répété plusieurs fois qu'aucune dépense ne serait engagée avant le choix final de Madrid en septembre 2013.
© AFP/Dominique Faget
Une file d'attente au bureau central de l'emploi à Madrid, le 4 septembre 2012
En proie à une crise et un taux de chômage (26%) qui ne faiblissent pas, les autorités espagnoles pensent que les Jeux peuvent avoir un effet bénéfique sur l'économie du pays en matière de création d'emplois et de tourisme.
L'équipe a d'ailleurs plusieurs fois pris l'exemple de Londres 2012 pour arguer des effets positifs de ce type d'événement.
Selon Ignacio Gonzalez, les Jeux de Londres auraient ainsi créé 50.000 emplois dont une bonne dizaine de milliers de manière pérenne.
La ville-hôte des JO-2020 sera désignée en septembre 2013. Les villes de Tokyo et d'Istanbul sont également candidates.