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© AFP/KAZUHIRO NOGI
La construction du stade destiné à accueillir les épreuves de gymnastique des jeux Olympiques de Tokyo en 2020 coûtera plus du double du prix prévu
La construction du stade destiné à accueillir les épreuves de gymnastique des jeux Olympiques de Tokyo en 2020 coûtera plus du double du prix prévu, ont annoncé mardi les organisateurs.
Le consortium japonais Shimizu a remporté l'appel d'offres avec un projet de bâtiment qui coûtera 20,5 milliards de yen (175,8 millions d'euros) et qui sera construit sur le front de mer de Tokyo, dans le quartier d'Ariake.
Or, dans le document de présentation de la candidature de Tokyo, en 2012, le coût du stade de gymnastique était évalué à 8,9 milliards de yen (76,3 millions d'euros), a expliqué Homare Mashima, un membre du comité d'organisation Tokyo-2020 chargé des la construction des infrastructures.
Ce gonflement de la facture est essentiellement la conséquence de la hausse des coûts de construction et des procédés de consolidation des structures en cas de séisme, a-t-il expliqué.
Des experts ont récemment estimé que le coût total des Jeux d'été de Tokyo pourrait avoisiner les 30 milliards de dollars (27,8 milliards d'euros), soit quatre fois plus que ce qui avait été estimé à l'origine, et près du triple de celui des JO de Londres en 2012.
Les autorités tokyoïtes espèrent toujours réduire les coûts en optant pour des projets moins onéreux, en délocalisant des épreuves ou en revenant sur l'idée de bâtir un nouveau site pour la natation.
A moins de quatre ans de l'échéance, le Japon accumule les revers. Le stade Olympique n'est pas encore sorti de terre, après l'abandon du projet initial jugé trop onéreux.
Parmi les autres déboires, les organisateurs ont dû changer de logo, le designer choisi ayant un passif de plagiats.
En outre, la victoire de Tokyo face à Madrid et Istanbul en septembre 2013 est entachée de soupçons de versements de pots-de-vin sur lesquels enquête la justice française. Les responsables japonais de l'organisation des Jeux ont toujours nié toute malversation.