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© AFP/Yoshikazu Tsuno
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe le 7 janvier 2013 dans un hôtel de Tokyo pour les voeux de Nouvel An
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a apporté mardi son soutien à la candidature de Tokyo pour les jeux Olympiques d'été en 2020, se souvenant que son grand-père, chef de gouvernement de 1957 à 1960, avait accompagné les préparatifs pour les Olympiades tokyoïtes de 1964.
M. Abe a rencontré les responsables qui avaient remis lundi le dossier de Tokyo au siège du Comité international olympique (CIO) à Lausanne.
"Il est extrêmement important pour le gouvernement de continuer à promouvoir le Japon comme une nation sportive", leur a déclaré le Premier ministre élu le 26 décembre après la victoire écrasante de son Parti Libéral-Démocrate (PLD) au scrutin législatif dix jours plus tôt.
Tokyo propose d'accueillir les JO dans un cadre novateur et compact, en écartant les craintes liées aux séismes et à la contamination radioactive après le tsunami et l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011.
"Mon grand-père, Nobusuke Kishi, a conduit la candidature de Tokyo aux JO de 1964", a rappelé M. Abe, un adepte du tir à l'arc qui se dit "enthousiaste" à l'idée de faire, comme son grand-père, venir les JO à Tokyo.
M. Abe, dont l'ami et ministre des Finances Taro Aso participa aux JO de 1976 dans la discipline du tir aux pigeons d'argile, a également indiqué qu'il allait étudier l'accueil de la commission d'évaluation du CIO dont une visite est prévue début mars.
Il promet aussi de songer à se rendre le 7 septembre à Buenos Aires où le vote ultime permettra de choisir entre les trois ville finalistes, Tokyo, Madrid et Istanbul.
Le nouveau gouverneur de Tokyo, Naoki Inose, a pour sa part déclaré que les JO pourraient être "une occasion de remercier le monde pour le soutien la région du nord-est du Japon sinistrée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, et l'aider à se rétablir", alors que le pays peine à se remettre et cherche un sursaut économique.
Les JO de 1964 à Tokyo avaient donné un élan supplémentaire à la construction de nombreuses infrastructures nouvelles au Japon, dopant fortement l'activité au cours de cette période exceptionnelle dite de "haute croissance" dont les Nippons ont aujourd'hui la nostalgie.