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© AFP/TORU YAMANAKA
Visio-conférence à Tokyo avec le président du CIO Thomas Bach
lors d'une réunion organisée au Japon pour dresser le bilan des JO-2016 à Rio et évoquer Tokyo-2020, le 30 novembre 2016
Tokyo doit "poser pour les futurs organisateurs l'empreinte de ce que peuvent être des Jeux durables et réalistes réussis", a déclaré mercredi le président du CIO Thomas Bach à l'attention du pays-hôte des JO-2020.
En conclusion d'une réunion organisée au Japon pour dresser le bilan des JO-2016 à Rio, le patron du comité international olympique, qui s'exprimait par visio-conférence depuis la Suisse, s'est projeté sur Tokyo qui doit "poser pour les futurs organisateurs l'empreinte de ce que peuvent être des Jeux durables et réalistes réussis".
"Malgré les contraintes financières, la réussite de Rio est d'avoir parfaitement exploité les capitaux du secteur privé, a estimé Takashi Yamamoto, vice-gouverneur de Tokyo. C'est quelque chose dont Tokyo doit tirer des enseignements".
Tokyo fait actuellement face à des pressions énormes pour réduire ses coûts alors que la facture totale menace de dépasser les 3000 milliards de yens (environ 27 milliards de dollars US, 25 milliards d'euros), soit quatre fois le montant initial estimé (734 milliards de yens) et presque le triple de ce qu'ont coûté les JO-2012 à Londres (11 milliards d'euros).
Au préalable, M. Bach avait une nouvelle fois salué la capacité des organisateurs des JO-2016 à s'extirper d'un contexte délicat.
Selon lui, Rio faisait face à des "circonstances politiques extrêmement difficiles au Brésil ainsi que des questions financières, sociales et éthiques". M. Bach s'est félicité du fait que les derniers Jeux avaient été "ceux ayant généré le plus d'attention dans toute l'histoire olympique", attribuant cette réussite aux lourds travaux menés par les organisateurs, dans un contexte de crises économique et sécuritaire mondiales et sur fond de situation politique brésilienne très tendue.
Différents dirigeants du CIO, ainsi que les organisateurs des JO-2016 et ceux de 2020, accompagnés des maires de Rio et Tokyo assistaient à ces trois jours de réunion, se concentrant sur les aspects techniques, logistiques et de communication des Jeux de Rio mais sans s'appesantir sur les questions plus embarrassantes comme le dopage.
Des représentants de Pyeongchang et de Pékin, qui organiseront respectivement les JO d'hiver de 2018 et 2022, étaient également présents.