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© AFP/JUNG YEON-JE
Le président du CIO Thomas Bach
(g) lors d'une réunion à Séoul sur les JO d'hiver 2018 à Pyeongchang, le 21 novembre 2013
Les JO-2018 de Pyeongchang seront une "belle occasion" pour les Sud-Coréens de se réunir après la crise politique majeure que leur pays a traversée, a estimé mercredi le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach .
En visite dans la station de montagne qui accueillera les prochains Jeux d'hiver en février, le patron de l'instance olympique, a dit que la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye dans un retentissant scandale de corruption n'avait pas entamé le soutien de la classe politique sud-coréenne pour cet événement international.
L'atmosphère géopolitique s'est encore tendue en Asie du Nord-Est avec le déploiement du bouclier antimissile américain en Corée du Sud, qui provoque la fureur de Pékin, et la poursuite des programmes nucléaires et balistiques interdits de la Corée du Nord.
Mais M. Bach, qui a rencontré le président sud-coréen par intérim et le président de l'Assemblée nationale, a dit n'avoir aucune inquiétude pour les prochains jeux.
"Nous avons pu constater et ressentir le soutien de l'ensemble de la classe politique", a déclaré à la presse le patron du CIO.
"Parce que les Coréens ressentent que ces Jeux sont une belle occasion pour la Corée de se réunir et de s'unir derrière ses athlètes", a-t-il ajouté.
En dépit des tensions intercoréennes, M. Bach a formulé le voeu que la Corée du Nord, qui avait boycotté les jeux de 1988 à Séoul, envoie une délégation au Sud en 2018.
Les dirigeants politiques du Sud acceptent l'idée que les jeux Olympiques sont "ouverts à tous", a-t-il dit lorsque des journalistes ont posé la question de la Corée du Nord.
"Les tensions politiques dans la région ne joueront aucun rôle. C'est la philosophie des Jeux. A cet égard, je ne doute pas que la Corée offrira à tous sa remarquable hospitalité."