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L'équipe de France masculine de water-polo, qui fait son retour aux JO, samedi à Rio après 24 ans d'absence, rêvent d'un parcours similaire à celui de l'Islande à l'Euro-2016 de football.
"On se positionne comme le Petit Poucet. Se qualifier pour les jeux Olympiques était déjà une victoire, maintenant, on déboule là-dedans, comme l'Islande lors de l'Euro de foot", a expliqué le directeur des Bleus, Julien Issoulié.
Les Français, qui se refont une petite place sur la scène internationale depuis trois ans, entendent bousculer les grosses équipes, à commencer par le Monténégro, finaliste des Mondiaux-2013, qu'ils affrontent pour leur entrée lice samedi.
Ils s'appuieront sur l'expérience d'Ugo Crousillat, qui fait son retour en équipe de France après avoir concouru pendant deux ans dans l'équipe du... Monténégro!
"Ugo a un recul sur l'événement, sur l'approche des matches. Il est vraiment heureux d'être revenu, jouer avec nous, c'est plus naturel pour lui", a raconté Issoulié.
Les Bleus veulent profiter de leur position d'outsider sans pression pour accrocher les nations fortes.
"Les joueurs ont envie de jouer de gros matches et ne pas se prendre des grosses taules à chaque fois. Avant, on ne savait pas qui on était. Maintenant, ça change, la machine est lancée", s'est réjoui le coach.
Dans leur groupe B, les Bleus auront à affronter la Croatie, championne olympique en titre et quintuple médaillée mondiale. Mais aussi l'Italie, vice-championne olympique 2012.
Dans le groupe A, figure la Serbie, double médaillée de bronze olympique (2012 et 2008) et favorite après avoir été sacrée championne du monde en 2015.
Le Brésil compte faire des étincelles devant son public alors que depuis trois ans, les joueurs sont sous la coupe d'un grand monsieur de la discipline, le Croate Ratko Rudic , maître d'oeuvre du titre olympique de la Croatie en 2012.