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Les volleyeurs français doivent battre les Canadiens dans leur troisième match des jeux Olympiques jeudi (17h05, 22h05 françaises) à Rio sous peine de se retrouver dans une situation périlleuse.
Après la claque initiale assénée par les Italiens (3-0), le "Team Yavbou" a réagi face aux modestes Mexicains (3-0) et reste en bonne position pour se qualifier pour les quarts de finale, à condition de l'emporter.
Avant les JO, les Canadiens paraissaient, comme les Latino-Américains, promis à l'élimination au premier tour. N'avaient-ils pas arraché in extremis leur billet pour Rio au TQO de Tokyo, où les coéquipiers d'Earvin Ngapeth les avaient écrasés 3 à 0 (25-17, 25-17, 25-16)?
Mais les joueurs à la feuille d'érable ont brouillé les pistes en surprenant d'entrée les Etats-Unis, un candidat aux médailles, 3 à 0, et l'affaire soudain ne paraît plus si aisée.
Les Canadiens possèdent des joueurs puissants qui peuvent faire mal au service et au contre. Ils sont bien connus des Français pour avoir pour un bon nombre d'entre eux évolué en Ligue A.
Leur entraîneur, Glenn Hoag , est même une figure du volley français. Ex-adjoint de Philippe Blain du temps des médailles mondiales de 2002 et européenne de 2003, c'est lui qui a conduit le Paris Volley à la victoire en Ligue des champions (2001), une compétition dont il avait disputé la finale en tant que joueur avec Fréjus en 1990.
Son fils, l'attaquant-réceptionneur Nicholas Hoag, est la pièce-maîtresse de l'équipe. Il vient d'être sacré champion de France avec le Paris Volley, après deux titres avec Tours. L'autre arme majeure est le pointu Gavin Schmitt, passé par l'Arago Sète, qui ne jouait pas lors du match gagné par les Bleus au Japon.
Le Canada paraît trop fruste techniquement pour inquiéter le "Team Yavbou" en pleine possession de ses moyens. Là est la question. L'équipe de Laurent Tillie se rapprochera-t-elle du niveau de ses campagnes victorieuses en Ligue mondiale et à l'Euro-2015?
Il le faudrait car en cas d'échec, les partenaires de Benjamin Toniutti se retrouvaient sous une pression maximale avant leurs deux derniers matches contre les Américains samedi et les Brésiliens lundi, avec l'obligation d'en gagner au moins un, voire les deux, pour passer.