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La 8e journée des épreuves de voile olympique lundi à Rio a été perturbée par l'absence de vent qui a entraîné le report des finales de Laser, mais a vu les Français briller en 49er, au lendemain du triomphe de Charline Picon en planche RS:X.
Pour la première fois depuis le 9 août, la baie de Rio a donc retenu son souffle, avant que le vent ne se lève, mais trop tard.
Programmées à 13h05 (16h05 GMT) et 14h05 (17h05 GMT), les finales de Laser Radial (femmes) et standard (hommes) ont été retardées d'heure en heure avant d'être finalement reportées. Le règlement à Rio prévoit qu'aucun départ ne peut être donné après 16h30 (ou en-dessous de 4 noeuds de vent), en raison de l'obscurité qui tombe vite dans l'hémisphère Sud en cette saison.
Seule la finale du Laser femmes a, un temps, été convoquée, mais c'est cette fois un vent trop fort, avec des pointes à plus de 20 noeuds, qui a commencé à souffler vers 16h00, qui a contraint à l'ajourner.
Les manches de 470 ont également été reportées et seules les régates de 49er ont pu se dérouler sur une zone correctement ventée.
Et il faut croire que, dans l'euphorie de la médaille d'or de Charline Pion et du bonze de Pierre Le Coq, tous deux en planche RS:X, les Tricolores ont trouvé les bons réglages car femmes et hommes confondus, ils ont remporté la moitié des six courses du jour.
A trois manches de la fin et de la course pour la médaille, Sarah Steyeart et Aude Compan, qui s'entraînent au Pôle France de Marseille, sont remontées à la 6e place au général, grâce notamment à une victoire et une 4e place. Elles avaient frappé un grand coup en remportant la manche d'ouverture avant de tourner autour de la 10e place lors des cinq courses suivantes.
Si Aude Compan, 22 ans, dispute ses premiers Jeux, Sarah Steyeart, 29 ans, en est elle à sa 3e participation, avec une 5e place à Pékin, déjà en Laser.
Leurs homologues marseillais Julien d'Ortoli et Noé Delpech, qui naviguent ensemble depuis 2007 après avoir débuté en 420, ont fait encore mieux lundi, avec deux victoires et une 4e place.
Sans ambitions démesurées avant ces Jeux, les deux partenaires peuvent désormais rêver d'un très beau métal car les 3e, les Australiens Nathan Outterridge et Iain Jensen , champions olympiques à Londres, ne sont qu'à deux points et les Allemands Erik Heil et Thomas Ploessel, 2es, à 17 points.
Même l'or est envisageable, en dépit du fait que les Néo-Zélandais Peter Burling et Blair Tuke , argentés en 2012, ont fait le trou (35 pts).
La journée de mardi, qui s'annonce très ventée, va être chargée avec, en plus des finales des Laser, la finale du Nacra 17 où Billy Besson et Marie Riou, 7e, peuvent encore rêver d'une médaille, ce qui constituerait un petit exploit si l'on considère la blessure au dos (hernie discale) qui handicape le Tahitien.
La finale du Finn est également programmée, mais le Français Jonathan Lobert , unique médaillé français à Londres (bronze), n'a pas réussi à se qualifier, terminant au-delà de la 10e place.