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Toujours placée mais jamais médaillée, la France du triathlon compte sur Vincent Luis et ses partenaires pour décrocher du métal cette année aux JO, sur la mythique plage de Copacabana.
Quatrième place pour David Hauss , 5e pour Laurent Vidal : à Londres, le coup était passé près. Mais le podium s'est encore rapproché cette année avec le forfait de dernière minute du quintuple champion du monde espagnol, Javier Gomez , médaillé d'argent à Londres, blessé après une chute à vélo à l'entraînement.
Pour Vincent Luis , Pierre le Corre ou Dorian Coninx, il restera encore à affronter les deux autres médaillés de Londres: les frères Brownlee.
Champion olympique en titre, Alistair est revenu au top à point nommé, en remportant largement les deux dernières manches des World Series, un Championnat du monde en neuf manches. A chaque fois devant son benjamin Jonathan, le médaillé de bronze 2012.
Troisième mondial 2015, Vincent Luis , 27 ans, premier et pour l'instant seul Français à avoir remporté une étape des World Series, l'an dernier à Hambourg (Allemagne), est le grand favori du trio bleu pour cette médaille attendue depuis l'arrivée du triathlon au programme olympique en 2000 à Sydney.
"Il est dans les clous, il a hâte d'en découdre", a assuré à l'AFP mercredi Benjamin Maze, adjoint au DTN de l'équipe de France de "tri": "Hier ils sont partis repérer les 40 km du parcours vélo, avec des descentes piégeuses, des plaques d'égoût, et ils ont les trajectoires en tête. Ils sont sereins".
- Vincent Luis sur le podium -
"S'il n'y a pas de médaille au bout pour Vincent, ce serait vraiment une déception", a insisté le technicien tricolore, en imaginant même les trois Bleus dans le top 10, et un Vincent Luis sur le podium. Comme lors du triathlon test d'août 2015, qu'il avait terminé à la 2e place, derrière Gomez.
Exceptés les trois triathlètes français, seuls les deux Espagnols, Mario Mola et Fernando Alarza, semblent en mesure de venir réellement troubler les frères Brownlee. Avec, pourquoi pas, le Sud-Africain Richard Murray ou le Norvégien Kristian Blummenfelt.
Côté féminin, samedi, les choses sont plus claires, avec une grandissime favorite, l'Américaine Gwen Jorgensen, qui n'a été battue que deux fois depuis 2014.
Difficile d'imaginer en tout cas une réédition du scénario londonien, où il avait fallu la photo finish, une première dans l'histoire de ce sport, pour départager la Suissesse Nicola Spirig et la Suédoise Lisa Norden .
Pour Audrey Merle, 21 ans, championne du monde espoirs en titre, repêchée début juillet après la blessure d' Emmie Charayron , Rio sera surtout l'occasion d'accumuler de l'expérience, quatre ans avant les Jeux de Tokyo. Il en sera de même pour Cassandre Beaugrand, 19 ans et championne d'Europe juniors, qualifiée de dernière minute.