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L'équipe de France de saut d'obstacles dispose à partir de dimanche à Rio de chances raisonnables de podium, malgré le forfait de Simon Delestre, pour enfin décrocher une médaille olympique qui lui échappe depuis le bronze d'Alexandra Ledermann en 1996.
Vingt ans sans médaille et des échecs cuisants, comme il y a quatre ans à Londres, où les "vestes bleues", avec quasiment la même équipe, n'avaient même pas réussi à se qualifier pour le second tour.
A Rio, l'aventure brésilienne a mal commencé avec le forfait du N.2 mondial Simon Delestre. Son hongre Ryan des Hayettes Hermès s'est blessé et ne pourra participer aux épreuves olympiques. Le petit alezan souffre d'une fêlure de la pointe du jarret.
Sur le parcours de Deodoro, le Lorrain est remplacé par le réserviste Philippe Rozier (Rahotep de Toscane), seulement 133e mondial.
Malgré tout, un podium semble envisageable pour la France, double vice-championne du monde par équipes (2010 et 2014) : Pénélope Leprévost (Flora de Mariposa) est N.4 mondiale, Kevin Staut (Rêveur de Hurtebise HDC) N.8 et Roger-Yves Bost (Sydney Une Prince) occupe le 15e rang mondial.
D'autant plus que Leprévost et Flora de Mariposa enchaînent les concours sans faute.
Si Bost, seulement réserviste à Londres, et Staut se hissent à son niveau, même sur une manche - le moins bon des quatre scores n'est pas comptabilisé -, la France pourra alors jouer le podium par équipes, face à une concurrence qui reste néanmoins très relevée.
"Il y a sept ou huit nations (sur les douze qualifiées) qui peuvent monter sur le podium", estime Bob Ehrens, le sélectionneur des Pays-Bas, une équipe au collectif remarquable, championne du monde 2014 et d'Europe 2015.
La Grande-Bretagne, championne olympique en 2012, mais privée de Scott Brash , les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Arabie saoudite, médaillée de bronze à Londres, la Suisse, la Suède, le Qatar, voire le Brésil à domicile, sont autant de médaillés potentiels.