Happy Birthday : |
Élodie Clouvel s'est sentie "sur une autre planète" à l'instant où elle a décroché la médaille d'argent du pentathlon moderne, aux jeux Olympiques de Rio vendredi, mais pense déjà à "aller chercher plus loin et plus haut" à Tokyo en 2020.
Q: Qu'avez-vous ressenti au moment de franchir la ligne d'arrivée?
R: "Je regarde le ciel et je suis trop contente. J'étais sur une autre planète. J'étais dans un cosmos lointain et il n'y avait que moi sur cette planète. Je suis redescendue et je me suis dit : +Voilà, je l'ai fait!+."
Q: Que représente cette médaille d'argent pour vous?
R: "Pour moi, c'est une victoire. J'ai osé des choses, parce que je le sentais, en équitation notamment. Ca a marché et aujourd'hui (vendredi), je suis vice-championne olympique. Je suis partie à 14 ans de chez moi pour Font-Romeu (alors comme nageuse, NDLR), ça a été dur. Puis Philippe Lucas (au Canet-en-Roussillon) m'a forgée. Quand je suis passée au pentathlon (en 2009), je n'avais jamais fait d'escrime ni d'équitation. Au début, j'étais pressée de tout apprendre et mes bases n'étaient pas solides. Ca se cassait facilement comme à Londres (31e aux JO-2012). Ces quatre dernières années, j'ai construit des bases solides pour aller chercher cette médaille olympique."
Q: Voyez-vous déjà plus haut ?
R: "Je sens que je ne suis pas à l'apogée de mon pentathlon. J'ai commencé tard, il y a seulement sept ans. J'ai appris toutes les disciplines et il y a des trucs qu'il faut que je maîtrise plus. J'ai envie d'aller chercher plus loin et plus haut. Je vise déjà Tokyo (où auront lieu les JO-2020, NDLR)."