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Invaincu depuis 6 ans, Teddy Riner (+100 kg) est l'ultra favori des épreuves de judo (6-12 août) des jeux Olympiques de Rio, où il vise un deuxième sacre de suite rarissime chez les lourds.
Le monstre sacré du judo n'a pas fini d'écrire l'histoire de son sport. Octuple champion du monde - une performance jamais réalisée par aucun judoka toutes catégories confondues - il ne vise que l'or pour ses 3e JO. Ce sera le vendredi 12 août.
Dans la catégorie-reine, seuls deux judokas ont réussi à aligner deux médailles d'or olympiques à la suite: le Japonais Hitoshi Saito (+95 kg en 1984 et 1988) et David Douillet (en +100 kg en 1996 et 2000).
"J'aimerais bien finir cette petite histoire. On ne dit jamais deux sans trois", glisse-t-il, en référence à Rio, où il a déjà glané 2 médailles d'or mondiales.
C'est là qu'en 2007 il a remporté son premier titre de champion du monde. Et il y est revenu en 2013 pour accrocher sa 6e médaille d'or mondiale.
Riner n'a pas eu une olympiade facile avec blessures et opérations (épaule gauche, coude droit) mais il a maintenu son impressionnante domination, sans être inquiété par des adversaires, battus la plupart du temps avant de monter sur le tapis.
S'il conserve son titre, il dépassera alors l'illustre David Douillet , double champion olympique mais "seulement" quatre fois champion du monde.
- Khyar successeur de Thierry Rey ? -
La France compte sur la garantie en or qu'est Teddy Riner pour briller mais aussi sur un tout jeune fougueux, Walide Khyar, sacré champion d'Europe en avril en -60 kg pour sa première sélection en sénior.
Il n'y a plus eu de Bleu sur le podium olympique en poids légers depuis 36 ans et la médaille d'or de Thierry Rey en 1980.
Clarisse Agbegnenou (-63 kg), triple médaillée mondiale dont l'or en 2014, représente une grande chance de médaille, tout comme Loïc Pietri (-81 kg), sacré champion du monde en 2013 à Rio et qui n'a manqué aucun grand podium sur l'olympiade.
Automne Pavia (-57 kg), Gévrise Emane (-70 kg) et Cyril Maret auront leur mot à dire. Priscilla Gneto (-52 kg) aussi, même si dans sa catégorie règne une " Teddy Riner au féminin": Majlinda Kelmendi.
La Kosovare, double championne du monde et véritable héroïne dans son pays, sera porte-drapeau lors de la cérémonie d'ouverture pour l'entrée officielle du Kosovo aux JO.
Depuis 2012, elle a engrangé 98 victoires en 102 combats internationaux.
Par ailleurs, le Japon, nation-mère de la discipline, entend bien cette fois être au rendez-vous après la débâcle de Londres en 2012. Seule Kaori Matsumoto (-57 kg) avait décroché une médaille d'or, qu'elle défendra à Rio.
A ses côtés, Ami Kondo, championne du monde 2014 (-48 kg), et chez les messieurs le triple champion du monde Masahi Ebinuma (-66 kg) ou encore Shohei Ono, tenant du titre mondial (-73 kg).
Le Brésil devrait également être à l'honneur avec sa championne olympique Sarah Menezes (-48 kg) et le poids lourds Rafael Silva , médaillé de bronze aux JO-2012.