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Kilian Le Blouch a confirmé dimanche le mauvais départ des judokas français aux JO de Rio en chutant en huitièmes des -66 kg quelques minutes après la disqualification de Priscilla Gneto (-52 kg), laissant la France bredouille après deux jours sur les tatamis.
Le Français, dont c'était la première participation aux jeux Olympiques, n'a rien pu faire face au Sud-Coréen An Baul, champion du monde en titre de la catégorie.
Ce dernier a pris rapidement l'avantage et livré une grosse bataille au Français pour l'empêcher de saisir son kimono, avant de le battre sur ippon à 49 secondes de la fin du combat.
"Je suis à 90% et le type le sent", a réagi Le Blouch (26 ans). "C'est un gars hyper malin, très tactique, qui attaque toujours avant vous même s'il n'est pas placé. Je me suis un peu embourbé dans le problème An", a-t-il ajouté, reconnaissant que son engagement aurait pu être supérieur.
"C'est dommage parce que les jeux Olympiques c'est le moment où il faut être présent et je ne l'ai pas été totalement (...) Je ne vais pas m'apitoyer sur mon sort et continuer à travailler."
Cette défaite face au N.1 mondial, somme toute logique, est synonyme de zéro pointé pour les judokas français après deux jours de compétition.
Si le fer de lance Teddy Riner (+100 kg), attendu vendredi, n'a certes pas encore foulé les tatamis de l'Arena Carioca 2, la dynamique tricolore peine à s'enclencher. Aucun des quatre judokas alignés samedi puis dimanche n'a réussi à atteindre les quarts de finale, qui donnent accès soit aux demi-finales, soit au tableau des repêchages pour les médailles de bronze.
"On est soudés donc c'est vrai que le groupe peut en pâtir", a reconnu Le Blouch.
"Après on reste un sport individuel, chacun sait ce qu'il a faire, ce sont des grandes personnes qui ont pour la plupart plus d'expérience que moi. Sur la globalité de l'équipe on a la force qu'il faut", a-t-il assuré.