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Les handballeurs français, en quête d'une troisième médaille d'or olympique de suite, ont réalisé un tour de force contre le Qatar (35-20), l'un de leurs plus sérieux rivaux, signant ainsi leur deuxième succès en deux matchs, mardi à Rio.
Deux jours après leurs débuts poussifs dans la compétition, face à la Tunisie (25-23), les Bleus ont nettement élevé leur niveau contre le Qatar dans une réédition de la finale du dernier Championnat du monde, qu'ils avaient remportée (25-22) début 2015 à Doha.
Le match a débuté tôt, 9h30 locales (14h30 françaises), mais cela n'a pas gêné les Bleus, qui ont entamé la rencontre pied au plancher.
Après une première période de haut niveau des deux côtés, mieux gérée par les Français (16-13), la partie a tourné à la leçon de handball, autant en attaque qu'en défense.
Tous les joueurs ont tiré leur épingle du jeu, surtout l'ailier droit Luc Abalo , meilleur buteur du match (7 buts), mais aussi l'arrière gauche Mathieu Grébille (5 buts), qui s'est repris après sa prestation médiocre contre la Tunisie.
"Nous nous sommes bien préparés. Il fallait être tous à fond dans ce match. On l'a magnifiquement fait lors de ce match", a expliqué le jeune Montpelliérain. L'ensemble de l'équipe s'est réveillé à 6h00 locales pour être "à l'heure" face aux Qatariens qui avaient cueilli au saut du lit les Croates dimanche (30-23).
- Défense de fer -
Cette fois-ci, ils n'ont fait illusion que pendant trente minutes grâce aux parades de Danijel Saric et aux tirs de loin de leurs deux artilleurs, Rafael Capote et Zarko Markovic. En seconde période, ils ont souffert physiquement et ont buté sur la défense de fer érigée devant un Thierry Omeyer efficace dans les cages.
"Il fallait être présent au niveau du combat et de l'intensité physique. Quand on voit la performance, on peut être satisfait. On ne prend que 20 buts contre des gros shooteurs et on n'a jamais relâché la pression. Plus le match avançait, plus ils avaient du mal à trouver des solutions", a expliqué Omeyer, bien remis de ses pépins au psoas (hanche) qui ont gêné sa préparation.
"On peut dire que c'était un match parfait. C'était dans la trempe du premier. La seule chose qui a changé, c'était notre efficacité aux tirs", a souligné Nikola Karabatic (5 buts et 100% aux tirs). "Maintenant, on sait que les phases de groupe, c'est bien pour prendre de la confiance mais que cela ne veut rien dire. La vérité, c'est lors des quarts de finale", a ajouté la star des Bleus.
Une troisième victoire jeudi contre l'Argentine, l'adversaire a priori le moins fort de leur groupe, devrait leur permettre d'assurer leur qualification.