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A Rio, les handballeuses françaises tenteront de conjurer le mauvais sort qui les a toujours privées d'une médaille olympique alors qu'elles font pourtant partie depuis près de vingt ans des meilleures équipes.
Les Bleues ont été quatre fois médaillées lors du Mondial (or en 2003, argent en 1999, 2009 et 2011) et deux fois lors de l'Euro (bronze en 2002 et 2006), mais jamais aux JO.
C'est avec le même coach, Olivier Krumbholz , que les Bleues ont vécus ces moments de gloire et ces désillusions. Écarté en 2012, après un nouvel échec olympique en quart de finale, le Mosellan de 57 ans a été rappelé en janvier, pour remplacer l'homme qui lui avait succédé: Alain Portes .
Ce dernier a fait les frais de résultats sportifs décevants, avec trois campagnes sans médaille (Mondial-2013 et 2015 et Euro-2014) et d'un conflit avec ses joueuses.
Le groupe n'a que très peu été modifié depuis l'élimination lors des quarts de finale du dernier Mondial, en décembre au Danemark, face aux Néerlandaises, vice-championnes du monde, que les Bleues retrouveront lors de leur premier match samedi et contre lesquelles elles avaient - encore - perdu en mars lors du TQO de Metz.
Krumbholz dispose d'un groupe très expérimenté pour décrocher enfin une médaille avec des joueuses comme Allison Pineau, Siraba Dembélé, Alexandra Lacrabère, Camille Ayglon, Blandine Dancette et la gardienne Amandine Leynaud, toutes présentes à Londres.
A Londres, les Françaises avaient fait un quasi sans-faute en première phase, dominant même le futur champion olympique, la Norvège, avant d'échouer d'un but en quarts contre les Monténégrines (finalement deuxième de la compétition).
"On a encore ça en travers de la gorge. Et on n'a pas ramené de médaille depuis 2011. Tout cela ne peut que nous donner les crocs", souligne l'ailière gauche Dembélé.
Réputés pour leurs qualités défensives, les Bleues pêchent souvent en attaque et dans les moments cruciaux, ce qui Krumbholz s'est attelé à travailler durant la préparation. Exigeant et autoritaire, le sélectionneur est "plus ouvert à la discussion" depuis son retour selon Dembélé, laissant ainsi davantage d'autonomie à ses joueuses qui devront rapidement hausser leur niveau pour se sortir d'un groupe relevé.
Outre les Pays-Bas, y figurent également la Russie, la Suède, la Corée du Sud, a priori légèrement en-dessous, et une seule équipe faible, l'Argentine.