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Les Français, déjà qualifiés pour les quarts de finale des Jeux de Rio, retrouvent la Croatie samedi (16h30 française), pour un énième "clasico" entre deux nations dont les joutes ont alimenté les annales du handball depuis vingt ans.
Alors qu'il reste deux matches de poule, son objectif est de sécuriser la première place, qui l'enverrait en quarts sur la trajectoire du 4e de l'autre groupe (Pologne, Brésil?), et de faire le plein de confiance.
Quand la France a soulevé son premier titre mondial, en 1995, c'était déjà en finale contre la sélection des Balkans. Mais la rivalité a atteint son apogée au début de la razzia des "Experts" lors des Jeux de Pékin en 2008.
En demi-finales, Nikola Karabatic et sa bande prenaient leur revanche sur l'armada conduite par la star Ivano Balic (25-23) quelques mois après avoir chuté au même stade (23-24) lors de l'Euro-2008.
Le chef d??uvre de la France contre la Croatie restera la finale du Mondial-2009 remportée (24-19) à l'Arena de Zagreb devant plus 15.000 spectateurs bouillants.
Depuis, les deux équipes se sont recroisées presque à chaque grande compétition avec une majorité de victoires pour les Français (4-2). Mais le choc a perdu de son intérêt depuis la retraite internationale de Balic en 2013.
La Croatie, double championne olympique (1996, 2004) et une fois championne du monde (2003), n'a depuis gagné qu'une médaille, en bronze, assez miraculeusement lors du dernier Euro en janvier en Pologne.
Elle est capable du meilleure comme du pire. Il n'y a qu'à regarder son parcours jusqu'ici au Brésil: aux abonnés absents en ouverture contre le Qatar (23-30), elle a dû lutter pour vaincre l'Argentine (27-26) avant de monter en puissance face au Danemark (27-24) jeudi.
"On ne sait pas contre quelle Croatie on jouera", fait d'ailleurs remarquer l'arrière/ailier droit français Valentin Porte.
D'autant que la sélection des Balkans a changé. Le plus grand absent est le gardien Mirko Alilovic , qui a décidé de faire une pause pour raison personnelle. Le pivot Igor Vori n'est pas là non plus.
Le meneur de jeu Domagoj Duvnjak , élu meilleur joueur du monde en 2013, est lui toujours présent pour encadrer une équipe renouvelée avec de jeunes joueurs comme le futur arrière droit du PSG Luka Stepancic.