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La cascade de disqualifications pour dopage, avec l'élimination totale des Bulgares et des Russes, deux pays traditionnellement dominants, suscite l'espoir des haltérophiles français qui entrevoient la possibilité d'accrocher un ou plusieurs podiums olympiques à Rio.
L'équipe bulgare entièrement suspendue, comme la Russie; le Kazakhstan, la Biélorussie et l'Azerbaïdjan privés d'un certain nombre de places de qualifiés... L'occasion est rare pour les cinq Français en lice, entraînés par Venceslas Dabaya, le dernier tricolore médaillé olympique (argent en 2008).
"Le contexte est favorable. Les absences de plusieurs pays et athlètes mettent les nôtres tout près du podium", estime Didier Leroux, le DTN, évoquant les chances de Bernardin Kingue Matam (-69kg), Benjamin Hennequin et Giovanni Bardis (-85kg), Kevin Bouly (-94kg) et de la seule femme qualifiée, Gaëlle Nayo-Ketchanke (-75kg).
De fait, tous les leveurs de fonte français sont sélectionnés pour les plateaux A, parmi les meilleurs donc, à l'exception de Kevin Bouly.
Vice-championne d'Europe 2015 et 2016, Nayo-Ketchanke vise clairement le podium, de même que Benjamin Hennequin et Bernardin Kingue-Matam.
"Tous les espoirs sont permis, d'autant que certains athlètes ne seront pas préparés comme à l'accoutumée", reprend Didier Leroux, "content que la Fédération internationale ait enfin réagi contre les pays pratiquant un dopage systématique. Parce qu'à la fin, c'était vraiment démotivant."