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Après vingt ans d'absence, l'équipe de France de dressage retrouve mercredi les Jeux, à Rio, avec l'objectif de confirmer la 6e place des +Europe+ en 2015 et donc de précéder les Etats-Unis, la seule nation forte hors du Vieux continent.
Karen Tebar vise pour sa part une place parmi les 15 meilleurs individuels en se qualifiant pour la reprise libre en musique, l'épreuve qui décerne le podium individuel.
Les quatre cavaliers sélectionnés ont la particularité d'être propriétaires de leurs chevaux, à l'image de Karen Tebar qui a relancé sa carrière avec Don Luis, hongre hanovrien de 10 ans.
"Je suis un peu petite et il me fallait un cheval sensible. C'est comme dans un rêve, je l'ai trouvé en Allemagne et acheté à une Espagnole", explique la cavalière d'origine allemande.
Don Luis, c'est une pépite. "On a beaucoup évolué ces derniers mois et on établit un record à chaque nouveau concours", ajoute Mme Tebar, 51 ans.
Pierre Volla, marchand de chevaux à Saint-Etienne (Loire), était cavalier de saut d'obstacles. Il a changé de voie en épousant une cavalière de dressage.
Jan Bemelmans, entraîneur de l'équipe depuis 2013, met l'accent sur le potentiel. "On a dû reconstruire après les Jeux équestres mondiaux à Caen (en 2014), car on a eu un peu de malchance. Plusieurs chevaux se sont blessés et on a aussi perdu Robinson, le cheval d'Arnaud Serre, mort de coliques", rappelle le responsable technique.
Directeur technique national adjoint, Emmanuelle Schramm évoque un "groupe super solidaire".
Pour le podium, trois nations sont au-dessus du lot. Cette fois, l'Allemagne compte bien reprendre un titre qui lui va comme un gant et que la Grande-Bretagne de Charlotte Dujardin avait conquis à Londres en 2012. Les Pays-Bas sont la troisième puissance.
La sélection française:
Stéphanie Brieussel (Amorak) Ludovic Henry (After You) Karen Tebar (Dom Louis) Pierre Volla (Badinda Altena)
Réserviste: Alexandre Ayache (Axel)