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Aurélie Muller a décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) au lendemain de sa disqualification dans le 10 km en eau libre qui l'a privée de médaille d'argent, a-t-elle annoncé mardi.
Dans les eaux de Copacabana, la Française avait touché la plaque d'arrivée en deuxième position lundi, avant d'être disqualifiée quelques minutes plus tard pour avoir gêné une autre concurrente, l'Italienne Rachele Bruni, qui a hérité de la médaille d'argent.
"Je vais être entendue par le TAS. Honnêtement, je n'y crois pas, je ne veux pas me faire de faux espoirs. Et de toute façon, je ne monterai pas sur le podium" (qui s'est tenu lundi, ndlr), a déclaré Muller, toujours très éprouvée au lendemain de sa disqualification.
La Française âgée de 26 ans a expliqué qu'elle portait l'affaire devant le TAS après avoir appris mardi le rejet d'un second appel déposé devant la Fédération internationale de natation (Fina).
L'équipe de France avait annoncé dès lundi à la mi-journée avoir déposé réclamation à la suite de la disqualification de Muller.
"On va se battre, comme moi dans l'eau", a-t-elle averti.
Muller, championne du monde et d'Europe en titre, était la favorite du 10 km lundi à Rio, seule épreuve de l'eau libre au programme olympique.
"Ce matin (mardi), quand je me suis réveillée, j'ai cru que j'étais dans un cauchemar. (...) Je suis restée vingt minutes devant le lieu de la compétition parce que j'en avais besoin, pour me dire que j'avais fait ma course, celle que je voulais, que je n'avais vraiment aucun regret", a confié l'élève de Philippe Lucas , déterminée à poursuivre sa carrière jusqu'aux prochains JO, à Tokyo en 2020.
"Je ne vais pas m'arrêter-là, ce n'est pas moi. Je vais prendre le temps, prendre des vacances. On va s'organiser pour revenir dans quatre ans parce que j'aurais des regrets si je m'arrêtais maintenant", a-t-elle ajouté.